Les pharmaciens marocains mènent, depuis des mois, un combat acharné contre la vente illégale de médicaments sur Internet, parfois même sur les réseaux sociaux.
Au Maroc, les officinaux se disent excédés par les pratiques concurrentielles et illégales de ventes de médicaments et de dispositifs médicaux sur Internet. Le conseil national de l’Ordre des pharmaciens d’officine, soutenu par la fédération nationale des syndicats des pharmaciens du Maroc, a ainsi saisi le ministère de la Santé (direction du médicament et de la pharmacie - DMP). Témoignant de la prise en compte du problème, la DMP a engagé une série de réunions de concertation visant l'élaboration d'un projet de circulaire concernant le circuit illicite de vente de médicaments et de produits de santé définis par la loi 17-04. « Je tiens, à ce titre, à remercier le ministère public qui porte un très grand intérêt à ce problème », a précisé Saadia Moutaouakkil, présidente du Conseil régional des pharmaciens d’officine du sud, sur le site d'information Medias24. La circulaire devrait être adressée prochainement aux procureurs du royaume.
L'autre combat mené par les officinaux marocains vise les publicités illégales de médicaments diffusés sur les réseaux sociaux. Ces présentations retrouvées sur Instagram, Facebook ou Tik Tok sont réalisées par des personnes qui se présentent comme influenceuses, et délivrent des conseils et astuces à leurs abonnés. Certaines de ces publicités sont filmées à l’intérieur même de pharmacies. « Le conseil régional des pharmaciens d’officine du sud a saisi directement le ministère public à deux reprises, en février et en mars 2021, pour demander l’ouverture d’enquête judiciaire », rapporte Medias24.
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