C’est un bilan plutôt satisfaisant que l’Agence du numérique en santé (ANS, ex-ASIP Santé) a dressé de son système de messagerie sécurisé, Mssanté.
Évoqué lors d’une Webconférence, ce bilan s’illustre d’abord par le nombre de boîtes ouvertes à ce jour, 366 000, ce qui représente une hausse de 31 % à fin décembre 2020. Un usage donc plus qu’honorable pour un système lancé en 2013. Son objectif était alors de créer ce que l’ANS appelle un « espace de confiance » dans lequel les différents professionnels de santé peuvent échanger des messages et des documents de santé, résultats biologiques, photos, radios, etc. en toute sécurité. Ouvert à tous les professionnels de santé et aux institutions du monde médical, mais aussi aux professionnels des structures médico-sociales, l’usage des messageries ouvertes selon la norme Mssanté est pour l’instant très orienté vers le sanitaire, selon les termes utilisés par Mathieu Slosar, responsable de missions à l’ANS : 60 % des laboratoires sont aujourd’hui équipés, et 64 % des professionnels de santé libéraux le sont également. Parmi eux, les pharmaciens sont équipés à hauteur de 60 %, soit 16 000 professionnels, des statistiques qui montrent une adoption large de la norme Mssanté au sein de la profession. Et parmi ces chiffres, citons également les quelque 200 opérateurs Mssanté qui gèrent des services autour de l’infrastructure Mssanté, comme des centres hospitaliers, des collectivités et bien sûr des opérateurs privés. Ils sont une quarantaine à proposer des services aux professionnels de santé libéraux.
Bien s’y retrouver dans l’annuaire
Au-delà de ce bilan, l’ANS affirme vouloir poursuivre ses efforts pour lisser au mieux l’usage de sa norme de messagerie en résolvant les difficultés qui peuvent y être associées, à commencer par la recherche d’une adresse dans l’annuaire national de santé. En effet, chaque personne physique ou morale disposant d’une boîte nominative est enregistrée dans cet annuaire. « Il faut qu’on travaille de telle sorte à bien identifier les activités, ce n’est pas toujours très clair », admet-on au sein de l’ANS.
Celle-ci prévoit d’ouvrir prochainement un nouveau portail pour permettre une meilleure identification des boîtes dans l’annuaire, et par ailleurs l’agence va basculer l’ensemble des professionnels enregistrés dans le répertoire ADELI vers le référentiel RPPS, qui deviendra donc l’unique référentiel des professionnels de santé. Autre sujet abordé par l’ANS, l’interopérabilité avec les autres systèmes de messagerie, et notamment la compatibilité - confirmée - avec l’autre grande norme de messagerie des professionnels de santé, Apicrypt. L’organisme a enfin évoqué les perspectives de sa norme de messagerie et notamment son ouverture prochaine, à partir du mois de juillet, aux usagers, un « grand chamboulement à venir » selon Mathieu Slosar.
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