Les syndicats continuent à affirmer leur hostilité à l’égard de la vente en ligne de médicaments. Pour Gilles Bonnefond, président de l’USPO, « la vente en ligne sera un élément perturbateur car elle correspondra à un affichage du prix le plus bas et à l’absence de conseil ». Il craint qu’Internet ne devienne un « lieu de publicité » pour les pharmacies, avec une différenciation sur les prix. De son côté, Claude Baroukh, secrétaire général de la FSPF, explique que les syndicats réfléchissent « à un portail en ligne de la pharmacie française, qui sera disponible en 2014 ». Il s’agira d’un service de création de site pour chaque pharmacien, « avec un site clé en main qui respecte toutes les obligations de déclarations », précise-t-il. Cependant, « le principe est d’accepter les commandes en ligne en incitant à un retrait au comptoir. Nous sommes clairement contre la vente par correspondance, qui n’est pas un « plus » pour le pharmacien, déclare Claude Baroukh. Il ne faut pas aller contre Internet, mais il faut préserver le face-à-face avec le patient ». Pascal Brossard, président de l’AFIPA, rappelle de son côté que « dans les pays où la vente de ligne de médicament marche le mieux, elle ne représente que 8 % du marché total de l’OTC, ce qui reste assez limité ».
La vente en ligne : un élément perturbateur
Publié le 28/10/2013
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3041
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