Comme le redoutaient les pharmaciens, le ministre allemand de la Santé, Jens Spahn, a choisi de ne pas interdire les ventes en ligne de médicaments de prescription depuis l’étranger.
Jens Spahn souhaite toutefois limiter leur volume, ainsi que le montant des rabais accordés aux patients sur ces produits par les pharmacies en ligne.
Cette interdiction aurait été le seul moyen de garantir le prix unique pour tous les médicaments de prescription, alors que les pharmacies virtuelles hollandaises, Doc Morris en tête, les proposent avec des ristournes depuis l’arrêt européen du 19 octobre 2016.
Toutefois, le ministre allemand de la Santé souhaite que le montant maximal des ristournes sur ces ventes soit fixé à 2,50 euros, soit la moitié du forfait minimal de 5 euros par boîte laissé à la charge des patients. Ce forfait ne peut excéder, au-delà de cette somme, 10 % du prix de la boîte avec un maximum de 10 euros. En outre, si les ventes de prescription en ligne atteignent 5 % du total des prescriptions, les ristournes au-delà de ce seuil seront interdites.
Si le bureau de l’association faîtière des pharmaciens, l’ABDA, se montre favorable à cette décision et y voit un bon compromis, plusieurs des associations et syndicats régionaux qui la composent sont nettement plus réservés, et continuent à réclamer une interdiction pure et simple de ces ventes en ligne.
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