• AELIA
Le groupement national AELIA, implanté en Bretagne et fondé par le grossiste-répartiteur CERP Bretagne Atlantique en 2005, reste à l’écoute de ses adhérents. Ayant relevé quelques demandes isolées en faveur de la vente en ligne de médicaments et de nombreuses manifestations de méfiance parmi leurs pharmaciens, la structure ne souhaite pas lancer une offre allant au-delà de l’actuelle réalisation de sites personnalisés. Pour autant, AELIA reste disposé à accompagner les pharmaciens qui le souhaitent dans leur projet de vente en ligne si la demande se fait plus forte dans les mois à venir. En tout état de cause, le groupement note que le cadre légal actuel « comporte encore quelques zones d’imprécisions » et doit « encore évoluer ».
• AGIR PHARMA
Cette toute nouvelle association de groupements, actuellement au nombre de dix, laisse à chacun de ses membres la liberté de ses choix face à la vente en ligne. « Pub06 par exemple, est assez en avance sur l’aspect informatique et Internet, il met à disposition de ses adhérents une interface en ligne qu’ils peuvent remplir à leur guise, que ce soit en terme de design, d’articles, même s’il y a aussi des articles communs. Pour autant, aucun pharmacien n’a fait le choix de vendre du médicament en ligne, quelques-uns proposent de la parapharmacie mais c’est anecdotique. On estime pour l’instant qu’il n’y a pas d’intérêt économique », explique le président d’Agir Pharma, Didier Le Bail.
• ALPHEGA PHARMACIE
Le réseau s’attache à apporter des services pharmaceutiques de qualité aux patients, et c’est dans cette optique qu’il prend part à la vente en ligne de médicaments, ou plutôt à « la dispensation en ligne ». Alphega Pharmacie se réjouit du cadre législatif mis en place, qui permet de ne pas banaliser le médicament. Respectant parfaitement ce cadre imposé, le réseau propose un accompagnement technique mais estime qu’il est dommage de ne pouvoir mettre à contribution ses compétences logistiques, « qui permettrait une mutualisation des coûts et des outils ». Mais au-delà de la vente de médicaments, Alphega Pharmacie mise sur un « site de services ». Ainsi, par exemple, un patient peut très bien prendre rendez-vous pour un entretien AVK via le site Internet.
• ALTAPHARM
La vocation du groupement étant d’apporter de la marge à ses adhérents, Altapharm n’a pas fait de la vente en ligne de médicaments une priorité, car il ne s’agit pas d’une « source intéressante de marge additionnelle pour le pharmacien ». De plus, il reste convaincu que « le seul circuit de distribution qui garantisse la sécurité du patient est celui de l’officine ».
• APM
La Coopérative d’achat des pharmaciens de Méditerranée n’a pas encore pris de décision quant à son éventuelle implication dans la vente en ligne de médicaments. « En tant que coopérative, nous pouvons apporter une mutualisation des coûts de développement, de maintenance et de mise en avant, mais nous sommes encore en pleine réflexion sur le sujet », précise Xavier Magne, responsable du développement. Si la présence sur Internet est une évidence, tout comme la mise à disposition du patient d’un scan d’ordonnances pour leur préparation en amont que l’internaute pourra récupérer auprès de son officine habituelle, l’APM ne sait pas encore si la vente en ligne en soi sera l’option retenue.
• CEIDO
Le Centre européen d’intérêt et de développement de l’officine a mis en place en mars dernier la plate-forme e-services comprenant l’utilisation d’une tablette par le pharmacien, que ce soit dans le cadre des entretiens pharmaceutiques ou tout face-à-face avec le patient en dehors du comptoir. Une offre complémentaire, qui demeure encore confidentielle, doit être lancée courant octobre.
• COFISANTÉ (PHARMARKET)
« Nous avons vite compris le pouvoir d’Internet, et c’est pour cela qu’il y a bientôt un an nous commencions à travailler sur le lancement de Pharmarket.com, véritable solution de commerce électronique clés en main », explique Nicolas Métairie, fondateur de la plate-forme. Pharmarket est là pour gérer toutes les contraintes liées à la vente en ligne, le but étant de permettre aux pharmaciens de se consacrer totalement à la dispensation. Cette offre couplée à l’enseigne Pharmarket du groupement Cofisanté est proposée à tous les pharmaciens.
• DIRECTLABO (PHARMANDPRICE ET PHARMECO)
Le groupement n’a pas encore pris position concernant la vente de médicaments sur Internet. Pour le moment, il a d’autres priorités en terme de développement, notamment en ce qui concerne l’organisation des achats et l’accompagnement à la revente. Néanmoins, il propose un service de création de sites à ses adhérents et les pharmaciens sous enseigne bénéficient d’un Intranet.
• DPGS
Jean-Claude Pothier, président de Développement pharma gestion services, envisage le sujet tout en y mettant des conditions : il ne faut pas que ce soit « une dérive pour favoriser une pharmacie par rapport à l’autre ». De plus, l’accent doit être mis sur la « sécurité absolue pour la santé de nos patients ». Idéalement, DPGS aimerait que la vente en ligne soit « un service pour les personnes qui ne peuvent prendre le temps de se déplacer, mais en aucun cas un moyen déguisé d’augmenter son chiffre d’affaires ».
• EUROPHARMACIE
L’autorisation de vendre des médicaments sur le Web pour le pharmacien français lui permet peut-être d’étendre sa zone de chalandise, mais cela lui impose surtout « une charge législative supplémentaire qui ne lui permettra pas, seul, d’assurer ce service sur le long terme », note Jean-Luc Tomasini, président d’Europharmacie. C’est pourquoi le groupement cherche actuellement une solution collective, s’appuyant sur des structures existantes, offrant toutes les garanties de sécurité à ses adhérents et à leurs patients.
• ÉVOLUPHARM
Pour Évolupharm, la vente en ligne de médicament est « peut-être une opportunité » mais n’est pas « une action prioritaire pour dynamiser l’économie de l’officine ». Or c’est la mission numéro 1 donnée par les adhérents à leur groupement. Évolupharm travaille néanmoins à référencer, dans la centrale de services, des professionnels audités et validés par le groupement.
• FORUM SANTÉ
« Nous pensons depuis toujours que la vente en ligne de médicaments est une erreur en terme de stratégie et de politique de santé », lance Dominique Deloison, directeur général. Pour autant, l’enseigne s’apprête à suivre la législation puisqu’elle compte mettre sur pied, en 2014, « un projet global de vente en ligne dans lequel tous les affiliés qui le souhaitent sont associés ». Forum Santé désire proposer l’offre la plus complète possible pour l’internaute : « Nous proposerons aussi un système de réservation et d’enlèvement sur site pour les internautes, le tout appuyé sur notre Web, et en lien avec les 140 sites individuels des affiliés. »
• GIPHAR
Le réseau présentera une offre de vente en ligne de médicament début 2014, actuellement en phase de test. Même si les ventes en ligne restent un marché marginal, Giphar veut répondre à la demande d’une partie des patients et ne surtout pas « laisser la place à des discounters qui feraient pression sur les prix ». Pour l’enseigne, il est de son rôle d’accompagner les adhérents qui le souhaitent en mettant à disposition un site d’officine, un catalogue produits, une assistance technique et juridique.
• GIROPHARM
Giropharm travaille actuellement sur des solutions à proposer à ses adhérents pour vendre des médicaments sur Internet, « mais nous le ferons avec la plus grande prudence et dans le respect de la législation et du code des bonnes pratiques ». Le groupement accompagne ses adhérents dans la création de leurs sites e-officines et peut éventuellement aussi prendre en charge l’animation du site, même si le titulaire reste maître des contenus. Des sites marchands de parapharmacie vont être proposés aux adhérents à l’automne 2013. Une offre équivalente pour les médicaments sans ordonnance est en cours de construction.
• GROUPE APSARA
Ce regroupement de groupements va proposer, courant octobre, à ses adhérents, un site Internet permettant aux patients de réserver leurs médicaments en ligne, qui devront impérativement être ensuite retirés en pharmacie. « L’option livraison à domicile existe, mais on préconise à tous nos adhérents de ne proposer que de la réservation en ligne », précise Olivier Verdure, directeur de la communication. Il s’agit avant tout d’offrir un service aux patients tout en conservant la sécurité sanitaire. Un catalogue des 400 médicaments sans ordonnance les plus vendus est proposé aux pharmaciens, il sera prochainement étoffé pour présenter les 4 000 références autorisées à la vente sur Internet.
• GROUPE PHR (PHR RÉFÉRENCE, PHARMAREFERENCE ET VYADIS)
Le Groupe PHR a lancé un site vitrine – www.mapharmacieservices.com - permettant à l’internaute de réserver ses médicaments sans ordonnance, puis de venir les chercher en pharmacie. Bien que le groupe ne s’attende pas à un engouement fort de la part des Français, notamment parce que le maillage officinal en France reste excellent, PHR a souhaité répondre « aux attentes des pouvoirs publics et des consommateurs, et ne pas laisser la place aux affairistes de la santé ».
• HEXAPHARM
Le groupement Hexapharm a créé « un site pilote duplicable et personnalisable à chaque pharmacie adhérente intéressée ». Pour ce réseau, il était important de tenir compte de ce nouveau circuit de distribution et des attentes des consommateurs, même s’il reste attaché au questionnement et au conseil « de visu ». Il étudie d’ailleurs la solution de la « consultation pharmaceutique par vidéo ».
• HPI
La Holding de pharmacies indépendantes n’est pas convaincue par la vente en ligne de médicaments et pense qu’elle n’apporte rien en termes de service pharmaceutique rendu. C’est pourquoi elle ne compte pas développer une offre en tant que structure mais elle n’empêche aucun de ses actionnaires de se lancer individuellement, à partir du moment où son site est « en accord avec notre vision du métier ». En revanche, Internet reste un formidable outil d’informations et de partage, c’est pourquoi HPI lance le site www.totum.fr. « L’internaute y trouvera le calendrier vaccinal, il aura la possibilité de prendre rendez-vous pour un entretien pharmaceutique auprès d’une pharmacie HPI, il accédera à un annuaire répertoriant tous les professionnels de santé, il pourra faire des tests santé qui sont une ouverture au dialogue. Le site sera très évolutif », indique Jean-Philippe Carré, pharmacien responsable du développement.
• IFMO
L’Initiative française du marketing officinal est fondamentalement opposée au commerce de médicaments sur Internet, mais elle va suivre le mouvement engagé pour « faire de l’éducation en direction des clients qui risquent de ne plus revenir en pharmacie ». L’IFMO ne cache pas son inquiétude face aux diverses évolutions récentes comme les conditionnements de trois mois, les habitudes d’achat de parapharmacie en ligne et donc prochainement de médicaments sans ordonnance, la sortie du monopole de certains produits comme les tests de grossesse. Le groupement travaille actuellement sur un portail commun dans lequel s’intégreront les sites des pharmacies qui le souhaitent, permettant à l’internaute qui appelle un produit précis de savoir où trouver le prix le plus bas sur la Toile. « Mais nous en profiterons pour rappeler les frais de port incompressibles, le prix moyen constaté en pharmacie, un message indiquant que le pharmacien à proximité propose certainement ce médicament à un prix correct et sans frais de port, etc. » Le but est clair : utiliser l’outil Internet pour faire revenir le client à l’officine. Et pourquoi pas dans une officine équipée du « compagnon Pharmelia », un nouvel outil de gestion de la patientèle qui sera présenté lors du congrès national des pharmaciens les 26 et 27 octobre prochains.
• LES PHARMACIENS ASSOCIÉS
Le réseau n’est pas favorable à la vente en ligne de médicaments qui « déshumanise la relation avec le patient et occulte les conseils d’un professionnel de santé ». De par son expérience européenne, le réseau se pose la question de la rentabilité de cette activité et aimerait favoriser la création de sites dédiés au conseil des patients. « Internet bute rapidement contre les coûts logistiques, face à un maillage territorial fort des officines. » Rattachés au groupe Astera, qui propose déjà une solution de vente en ligne de produits de parapharmacie grâce à sa filiale Isipharm, Les Pharmaciens Associés pourront néanmoins proposer à leurs adhérents des solutions si ces derniers en expriment le besoin.
• MUTUALPHARM
Pour le président François Leclerc, « même vendu en ligne, un traitement doit s’inscrire dans une logique de soin ». Il offre donc à ses adhérents un premier service dédié – Ordoweb – qui permet aux patients de transmettre leurs ordonnances en ligne pour « anticiper leur passage à l’officine ». Cependant, une solution de vente en ligne ne fait pas partie des priorités du groupement. Il étudie néanmoins une solution d’accompagnement permettant à chaque pharmacien de décider de son niveau d’investissement dans la vente sur Internet.
• NÉPENTHÈS (PROXIPHARMA)
Actuellement en position d’attente face à une législation encore floue et les risques de piratage et de contrefaçon, Népenthès n’a pas encore fait le choix d’une offre de vente en ligne accessible à ses adhérents. Le groupement propose déjà un système de réservation en ligne pour les produits de parapharmacie, et s’apprête à lancer un site de vente en ligne de mobilier d’enseigne et d’outils PLV… pour les pharmacies !
• OBJECTIF PHARMA
Attaché aux notions d’humanité et de proximité du pharmacien, Objectif Pharma cherche néanmoins à rester en prise avec la modernité. C’est pourquoi c’est « un sujet sérieux que nous étudions avec des experts de ce métier qui exige des compétences nouvelles et un business model solide », souligne Jean-Pierre Dosdat, le président. Le groupement travaille actuellement sur des « mécaniques Web to store » car il tient à ne pas dissocier « les services santé en ligne et le partage de conseil et d’information santé ».
• OPTIPHARM
Le groupement est d’accord avec l’idée de la réservation en ligne de médicaments, mais pas avec la vente en ligne en soi. Totalement opposé à la réglementation actuelle puisqu’il y voit « la porte ouverte à la contrefaçon », Optipharm n’a évidemment pas prévu de mettre en place un service de vente en ligne à destination des patients à la disposition de ses adhérents.
• PHARMACORP
Laurent Filoche, le président, est très favorable à la vente en ligne de médicaments et considère qu’il s’agit d’un « relais de croissance essentiel à l’avenir », mais il regrette les fortes contraintes réglementaires qui « empêchent d’être compétitifs avec les autres acteurs européens ». Pharmacorp envisage d’avoir une pharmacie internet pour tout le groupement, avec des « capacités logistiques propres à la vente en ligne et à la vente par correspondance ». Cette pharmacie Internet sera détenue par une holding dont les adhérents pourront être actionnaires « et ils recevront des honoraires logistiques lorsque leur officine servira de point relais ».
• PHARMACTIV (OPTIMUM)
Pour ce groupement adossé au grossiste-répartiteur OCP, la vente de médicaments sur Internet n’est pas une attente des consommateurs, et pas plus des pharmaciens. Il ne s’agirait que d’une « harmonisation européenne » et d’une « tentative de déstabilisation du monopole ». Mais maintenant que cette activité est autorisée, Pharmactiv veut que ses adhérents puissent bénéficier, s’ils le souhaitent, de solutions rapides et fiables pour participer au jeu de la concurrence. Ils peuvent donc « à partir de leur propre site internet proposé par Pharmactiv, ajouter un module supplémentaire via notre prestataire » qui entre parfaitement dans le cadre légal tout en apportant ses compétences techniques (paiement sécurisé et hébergement autorisé de données de santé). Le groupement propose aussi d’accompagner les pharmaciens dans leur démarche auprès des ARS et de l’Ordre des pharmaciens.
• PHARMACYAL
« Pharmacyal suit le développement de la vente en ligne de médicaments avec bienveillance », affirme Alexis Bocahut, le gérant. Pour autant, le groupement n’a pas prévu d’ouvrir un site en son nom, mais il ne cache pas qu’il encouragera les initiatives de ses adhérents. Ainsi, l’un des adhérents, Cyril Tetard, fait partie des pharmaciens pionniers qui se sont lancés sur la toile avant même l’ordonnance du 19 décembre dernier qui encadre cette activité.
• PHARMODEL GROUP
Pharmodel a toujours cru à l’importance d’Internet dans la vie des patients-consommateurs, et l’achat de médicaments sur la Toile est une évolution logique. Toutefois, l’accès au médicament est déjà particulièrement facilité en France, que ce soit par le maillage territorial des officines ou les prix pratiqués, c’est pourquoi le groupement ne croit pas à un développement intéressant de l’activité. « Notre plateforme de plusieurs centaines de sites pharmaciens, dont nous assumons l’administration, nous permettrait facilement de greffer la vente en ligne, mais nous ne jugeons pas ce dossier comme prioritaire », explique Rafaël Grosjean, le P-DG.
• PLUS PHARMACIE
Le groupe Plus Pharmacie a prévu de lancer son projet de vente en ligne de médicaments en début d’année prochaine, afin d’accompagner ses adhérents « dans la conception, l’exploitation et la maintenance de leur site » tout en assurant « la sécurité des informations et des échanges » entre consommateurs et pharmaciens. Le groupement espère que cette activité restera exclusivement réservée au pharmacien d’officine et que la communication vers le grand public lui sera un jour légalement permise.
• UGP
Très favorable à la vente en ligne, l’Union des grandes pharmacies est en train de préparer une offre pour ses adhérents. Une solution encore à l’état de projet mais qui devrait rapidement prendre forme puisqu’elle va bénéficier des lumières de Philippe Lailler, premier cyberpharmacien et membre de l’UGP. « Nous souhaitons sécuriser le système au maximum, nous réfléchissons aux meilleurs moyens de lutter contre le piratage des sites, la protection du nom de domaine, etc. », précise le président Yves Rivière.
• UNIVERS PHARMACIE (GLOBAL PHARMACIE)
Le groupement a lancé sa plateforme Universpharmacie.fr, adossée à sa pharmacie pilote à Colmar. Les patients peuvent, s’ils le souhaitent, aller récupérer leurs commandes directement dans l’une des 160 pharmacies points relais du groupement ou se faire expédier la commande chez eux. « Les frais de port sont réduits si le patient va retirer ses achats dans une officine, c’est une façon de l’inciter à privilégier ce mode d’expédition », remarque Daniel Buchinger, président du groupe. L’offre a été proposée à tous les pharmaciens sous enseigne et tous, sans exception, ont adhéré au concept par le biais d’un contrat logistique.
• UNIVERS SEL
Univers SEL est opposé au commerce de médicaments en ligne et ne compte pas se lancer dans une telle activité. Olivier Madelrieux, le président, indique même qu’il espère que le cadre législatif ne permettra pas aux pharmaciens de proposer des prix différents à l’officine et sur leur site pour un même produit.
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