Après trois ans d'existence, la plateforme « Question pour un pharmacien » compte désormais 160 confrères québécois prêts à offrir une information en santé fiable et vérifiée à tous leurs patients.
Pharmacien dans un centre hospitalier du Québec, Alexandre Chagnon est le fondateur du site Question pour un pharmacien. Son but est de « mettre fin à la désinformation en santé » qui circule sur Internet en offrant les services de confrères pharmaciens prêts à répondre aux questions des internautes. Il explique s'être inspiré des « géants du Web » pour faire de cette plateforme « un outil qui permettra d'améliorer la relation entre les patients et leurs pharmaciens ». Le site n'hésite d'ailleurs pas à se présenter « comme Google mais fiable ! ». Après trois années d'existence, le site vient de connaître une refonte majeure et devient bilingue. Au cours des 12 derniers mois, il a permis de répondre aux questions de 55 000 personnes dans les 24 heures.
Entièrement gratuit, « Question pour un pharmacien » est adapté au public québécois, mais Alexandre Chagnon envisage de l'ouvrir à l'Hexagone car « près d'un visiteur sur quatre » est Français, ce qui montre que « les patients français aimeraient pouvoir eux aussi poser leurs questions ». Il espère atteindre « une masse critique de pharmaciens inscrits » au préalable, afin de fournir un service à la hauteur des attentes. Il continue donc à recruter des confrères québécois, dont le nombre est passé de 90 à 160 en deux ans, « en leur rappelant l'importance de participer à la protection du public et à la promotion des services cliniques offerts par les pharmaciens ». Pour Alexandre Chagnon, le pharmacien n'a désormais plus « d'autre choix que de s'impliquer dans la prise en charge globale du patient de demain ». Étude à l'appui, il souligne que les patients ayant fait appel à ce service affichent une plus grande confiance en leur pharmacien.
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