EN FRANCE, 1 mobile vendu sur 4 est un smartphone. Selon les derniers chiffres, il s’en est vendu 143 % en plus sur un an (- 9 % de mobiles seuls) et le nombre d’appareils vendus devrait doubler cette année, passant de 3,6 millions pour 2009 à 7,3 millions. La possibilité de surfer sur Internet, envoyer ou recevoir des mails et surtout installer des applications serait à l’origine de ce succès grandissant. Sachant qu’aucun téléphone tout-en-un n’est idéal, des appareils comme l’Apple iPhone 4, le Google Nexus One, le Samsung Galaxy S, le HTC Desire ou le tout nouveau Blackberry Torch, tous haut de gamme, comptent parmi les plus complets du moment.
L’iPhone 4 a du répondant
Après la déferlante du mois de juin – et en attendant le modèle tout blanc promis par Steve Jobs pour la fin de l’année –, l’Apple iPhone?4 continue d’attiser la convoitise. Il a certes du répondant, avec son lot de nouveautés par rapport au 3GS (qui n’est pas pour autant à remiser aux oubliettes !). Sa taille affinée (115,2 x 58,6 x 9,3 mm, 137 g), son écran (3,5 pouces) haute définition, qui, avec une résolution de 960 x 640 pixels, impressionne par sa finesse, ses fonctions photo (5 Mpixels) et vidéo (en 720p à 30 images/seconde) renforcées, un système de visiophonie pour converser de visu (0,3 Mpixels) avec un contact équipé lui aussi d’un iPhone 4 et à condition d’être connecté à un réseau Wi-Fi, ont alimenté le buzz.
Et, bien sûr, son nouveau système d’exploitation baptisé iOS 4. L’arrivée de la gestion multitâche, qui permet à l’utilisateur de passer d’une application à l’autre sans avoir à fermer la précédente, a été saluée à sa juste valeur. De même que la possibilité de classer par dossiers les applications, de façon à mettre de l’ordre sur les pages du bureau. Bénéficiant d’une configuration plus musclée que ses prédécesseurs (processeur de 1 GHz et mémoire vive doublée), l’iPhone 4 est parmi les plus véloces, qu’il s’agisse du démarrage, du chargement ou autre réactivité. Quant à la navigation Web, elle est toujours aussi efficace et intuitive. Seul bémol, son autonomie en communication n’est que de 7 heures et de 300 heures en veille.
Pas de number two pour le Google Nexus One
« L’idée, il y a un an et demi, était de créer le Nexus One dans le but de faire avancer l’industrie de la téléphonie mobile. Et ça a clairement fonctionné. Cela a été un tel succès que nous n’avions pas besoin d’en faire un second », a affirmé, il y a quelques jours, Éric Schmidt, le P-DG de Google ; autrement dit, Google a réussi, via son premier et unique smartphone, la promotion de son système d’exploitation Android, qui équipe désormais les mobiles d’un grand nombre de fabricants?: Acer, LG, Samsung, Motorola, Sony Ericsson, HTC.
Le Nexus One, comme d’ailleurs le Desire, le smartphone phare de HTC, qui lui ressemble par bien des aspects (HTC est un partenaire très proche de Google), sont toujours d’actualité. Mais il n’est pas trop tôt pour s’intéresser au Desire HD. Car le petit dernier du constructeur taïwanais vient de l’annoncer pour la fin du mois en France.
D’un design très agréable avec sa structure monocorps en aluminium, le Desire HD est doté d’un imposant écran tactile LCD de 4,3?pouces (10,9 cm) avec une résolution WVGA 800 x 480 pixels. Un écran spécialement pensé pour promouvoir la lecture d’e-books (en anglais, via son partenariat avec Kobo).
Pour la partie logicielle, le Desire HD utilise la version 2.2 d’Android (Froyo) avec l’interface tactile maison HTC Sense, aux multiples fonctionnalités, dans une nouvelle version. Il intègre une mémoire vive de 768 Mo et un espace de stockage de seulement 1,5 Go, que l’on pourra étendre au travers d’une carte Micro-SD, jusqu’à 32 Go. Il embarque également un appareil photo avec capteur 8 Mégapixels, double flash led et enregistrement de vidéos en 720 p. Une belle bête.
Samsung Galaxy S, taillé pour le multimédia
La partie n’est cependant pas gagnée face à l’excellent Samsung Galaxy S, qui permet de découvrir en douceur l’univers Android. Même si l’écran de ce dernier est un plus petit, puisqu’il ne mesure « que » 4 pouces (10,2 cm), il s’appuie sur la technologie Super Amoled, qui offre une plus forte luminosité et un contraste élevé, qui augmente la visibilité de l’écran même en plein soleil. Présenté comme le « tueur » de l’iPhone?4, il ne brille ni par son apparence ni par son interface, qui se rapprochent de très près de celles de son concurrent. L’uti?lisa?teur bénéficie de 7 pages d’accueil qu’il organise et personnalise avec les applications principales, avec les widgets proposés par Samsung ou avec des applications téléchargées sur l’Android Market ou via le Samsung apps.
En tout état de cause, le Samsung S est taillé pour le multimédia. Il propose plusieurs formats d’enregistrement vidéo, dont le 1280 x 720 pixels à 30 images/seconde et dispose d’une sortie TV pour lire ses vidéos sur un téléviseur. Il est possible de lire ses fichiers DivX ou Xvid, même en 720 p, sans devoir les ré-encoder, comme c’est le cas avec un iPhone. Côté photo (5 Mpixels), on apprécie la rapidité de la mise au point, qui se règle sur l’écran, et les nombreux sites proposés par l’interface pour partager ses photos. Son autonomie est très correcte, puisqu’il assure une journée avec une utilisation intensive.
Le Blackberry 9800 Torch sous OS6
Premier smart phone Blackberry sous Blackberry OS6 et troisième à faire appel à un écran tactile (après les Storm et Storm 2), le Torch n’abandonne pas pour autant le clavier complet, qui est coulissant sous l’écran. Il offre un écran 3,2?pouces en résolution 480 x 360 pixels, un APN 5 Mpixels au dos, 4 Go de mémoire interne et la possibilité de l’étendre avec une carte microSD pouvant atteindre 32 Go, le tout animé par un processeur 624 MHz associé à 512 Mo de RAM.
La question est de savoir pourquoi SFR, partenaire de longue date du fabricant RIM (Research in Motion) a baissé ses tarifs de 249 euros (le 5 octobre, date de mise en vente du Blackberry 9800 Torch en France, avec un abonnement Illimythics 5) à 199 euros une semaine plus tard...
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