L’ANSES alerte sur la prolifération de tiques, importants vecteurs d’agents pathogènes responsables de maladies infectieuses, dont la maladie de Lyme. L’agence rappelle les outils d’information et de prévention mis à la disposition du public.
Le retour des beaux jours après une période humide constitue des conditions particulièrement propices à l’apparition des tiques. En raison des risques de transmissions de maladies infectieuses, et tout particulièrement de la maladie de Lyme, l’Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) met en garde la population contre les piqûres de tiques. Elle rappelle également les réflexes à adopter pour s’en protéger.
L’agence, qui avait publié récemment une note d’appui scientifique et technique relative à l’efficacité des biocides répulsifs contre les tiques et aux modalités de leur utilisation, recommande l’usage de ces produits en veillant à leur autorisation de mise sur le marché et à leurs conditions d’emploi. Toujours dans le domaine de la prévention, il est conseillé de porter des chaussures fermées tout comme des vêtements couvrants de couleur claire, ceci afin de pouvoir repérer les tiques sur la surface du tissu. Les herbes hautes, les buissons, les branches basses et les chemins non balisés sont à éviter autant que faire se peut. De retour de promenade, une inspection rigoureuse du corps sur toutes ses parties s’impose.
Si un tique fixé est détecté, il conviendra de le détacher à l’aide d’un tire-tique et non d’un produit anesthésiant, type éther, et de désinfecter la plaie. Toutefois, un médecin doit être immédiatement consulté si un érythème migrant (halo rouge caractéristique sur la peau) apparaît autour du point de piqûre et s’étend de façon circulaire. Un traitement antibiotique permet en effet d’enrayer à ce stade la maladie qui peut dans le cas contraire s’avérer très invalidante pour le patient.
Afin de mieux prendre connaissance des risques liés aux tiques, de recevoir le cas échéant des conseils en cas de piqûres et, de manière générale, de signaler la présence de tiques ou de s’informer sur les zones infectées, la population est invitée à télécharger une application élaborée dans le cadre du projet de recherche CiTIQUE porté par l’ANSES, l’INRA et l’université de Lorraine. Le téléchargement est possible à partir des plateformes AppStore et PlayStore.
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