Le Quotidien du pharmacien. Quels conseils donneriez-vous à des pharmaciens qui souhaitent se lancer dans les réseaux sociaux à titre professionnel, tout en respectant la déontologie ?
Alain Delgutte. Ce sont les mêmes conseils que ceux qui prévalent pour la publicité et la communication des pharmaciens en général. L’Ordre est soucieux que chaque pharmacien ait un exercice conforme à la déontologie professionnelle et, plus largement, au Code de la santé publique, qui n’autorise la publicité que dans certaines conditions et interdit la sollicitation de clientèle, contraire à la dignité de la profession. La page ou le compte d’une pharmacie sur les réseaux sociaux doivent être considérés comme un prolongement de l’officine physique et les mêmes règles s’appliquent dans les deux cas.
Une pharmacie peut-elle avoir une page Facebook ?
Oui, rien ne l’interdit dans le code de la santé publique. En revanche, il faut que la démarche d’accès à la page Facebook de la pharmacie et à toutes ses fonctionnalités vienne de l’internaute lui-même, sinon cela peut être considéré comme de la sollicitation de clientèle, contraire à la dignité de la profession. De même, il est strictement interdit d’accepter l’offre de Facebook « d’acheter des amis ». Ce genre de pratique serait susceptible de faire l’objet de poursuites disciplinaires.
Une pharmacie peut-elle ouvrir un compte Twitter ou Instagram ?
Là encore, rien ne s’y oppose, à condition de respecter le Code de la Santé publique et le Code de déontologie.
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