Treize pharmacies ouvertes 24 heures/24 viennent de se constituer en groupement. Leur objectif : obtenir le droit d’ouvrir le dimanche, à l’instar des autres commerces et d'être ouvertes en continu 7 jours/7.
Leur cas défraie régulièrement les chroniques de la presse régionale. Qu’elles soient implantées en zone touristique internationale ou simplement ouvertes 24/24, les pharmacies désirant ouvrir leurs portes le dimanche se heurtent le plus souvent à des arrêtés préfectoraux. Elles doivent baisser leurs rideaux à 8 heures du matin, fin officielle de la garde, pour les rouvrir à 20 heures.
Une situation ubuesque pour les titulaires concernés. Un juste respect du repos dominical pour les syndicats régionaux qui se réfèrent au Code du travail. Dans une douzaine de départements, les organisations syndicales auraient obtenu la prise d'un arrêté préfectoral interdisant l'ouverture dominicale aux pharmacies qui ne sont pas de garde.
Pour mettre fin à ces inégalités territoriales, quatorze titulaires d’officines ouvertes jour et nuit viennent de créer un groupement, l’Union des pharmacies 24/24. Ils souhaitent interpeller en pleine campagne électorale les candidats sur une situation jugée absurde. Et surtout, ils entendent dénoncer l’imbroglio juridique dans lequel ils se trouvent, coincés entre plusieurs textes de loi divergents.
Selon François Ehrhart, titulaire de la pharmacie de la gare à Roissy (Seine-et-Marne) et président du nouveau groupement, 30 à 40 pharmacies ouvertes 24/24 seraient concernées par la démarche de son groupement, « mais beaucoup préfèrent rester cachées par crainte des arrêtés préfectoraux ».
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