Après une agression ou un cambriolage, le pharmacien a la possibilité faire une déclaration auprès de l’Ordre national des pharmaciens (possibilité de déclarer en ligne sur le site de l’Ordre). En 2013, 161 pharmaciens ont fait une telle déclaration à l’Ordre (sur 22 517 officines), « ce qui ne représente qu’une partie des agressions, étant donné qu’environ seulement 40 % d’entre elles seraient déclarées à l’Ordre par les pharmaciens ».
Ces violences vont de l’agression verbale (32 %) au vol à main armée (28 %), en passant par les menaces (29 %) et les agressions physiques (11 %).
Par ailleurs, les pharmaciens ont notifié à l’Ordre 62 cambriolages et 15 actes de vandalisme en 2013, des chiffres en forte hausse par rapport à 2012 (avec seulement 37 cambriolages et 8 actes de vandalisme en 2012). Enfin, les agressions lors d’une garde sont anecdotiques (4 agressions en 2013).
Les déclarations proviennent majoritairement de communes de moins de 30 000 habitants, principalement en Ile-de-France (15,6 % des agressions déclarées à l’Ordre), Rhône-Alpes (13,1 %) et Lorraine (9,4 %). Le principal motif d’agression est le vol ou la tentative de vol de la caisse (51 %). Les autres motifs sont le vol de stupéfiants (17 %), ou sont liés à des refus de vente (9 % pour non-conformité des droits, 4 % pour autre refus de vente 4 %), les autres motifs représentant 19 %.
Près de 40 % du chiffre d’affaires
Médicaments chers : poids lourds de l’activité officinale
Les concentrations continuent
Hygie 31, Giropharm : grandes manœuvres au sein des groupements
Valorisation et transactions en 2023
La pharmacie, le commerce le plus dynamique de France
Gestion de l’officine
Télédéclarez votre chiffre d’affaires avant le 30 juin