LES RÉSULTATS sont là : +14 % de fréquentation et +23 % de chiffre d’affaires deux ans après un réaménagement complet. C’est la progression enregistrée en moyenne par les pharmacies ayant opté pour un réagencement complet avec Mobil M. L’étude visait à comparer un panel 160 pharmacies entièrement réagencées entre 2008 et 2010, pour un montant supérieur à 25 000 euros d’équipement, avec un « groupe témoin » d’officines aux caractéristiques comparables en terme d’implantation, de chiffre d’affaires (CA), et de structure de CA. « Nous avions le sentiment que les réaménagements étaient efficaces pour l’officine, grâce aux témoignages de nos clients, mais nous souhaitions le prouver, chiffres à l’appui », explique Patrice Coupechoux, fondateur du groupe Coupechoux-MobilM.
Les résultats montrent que la fréquentation des officines progresse rapidement après leur réaménagement : +6 % au bout d’un an et +14 % deux ans après. Leur trafic quotidien passe en moyenne de 207 à 220 visites, alors que, pendant la même période, les pharmacies témoins perdent 3 clients. Le chiffre d’affaires moyen mensuel augmente de 10 %, dès le premier exercice. Au bout de deux ans, les pharmacies réaménagées enregistrent une augmentation de 23 % de leur CA (39 985 euros par mois), contre +1 % (1 767 euros) pour le groupe témoin. C’est le segment hors prescription qui progresse le plus vite, avec 34 % de hausse au bout de deux exercices, contre 20 % pour le CA lié à la prescription. Pendant la même période, le panier moyen progresse de 7 % chez les pharmacies Mobil M, contre 3 % pour les pharmacies témoin. Le CA sur les produits avec une TVA à 2,1 % progresse de 10 %, et le CA sur les produits à 5,5 et 19,6 % de TVA augmentent respectivement de 24 et 25 points. Les rayons hygiène et cosmétique, ainsi que diététique sont les plus rentables (+30 % et +27 %). Le CA sur les dispositifs médicaux progresse de 22 % et celui sur l’OTC de 12 %, contre 1 % sur le groupe témoin.
Retour sur investissement rapide.
En parallèle, la marge progresse de 7 % dès le premier exercice et de 17 % au bout de deux ans. Elle passe d’une moyenne de 601 284 euros à 705 461 euros, soit un supplément de marge annuelle de 104 177 euros. Pendant ce temps, les pharmacies témoin perdent 1,5 % de marge, soit 8 100 euros en deux ans. Le retour sur investissement (ROI) des travaux est quant à lui plutôt rapide. Ainsi, une pharmacie de 2 millions d’euros de CA, qui investit 195 500 euros en rénovation, va gagner 137 300 euros de marge additionnelle en deux exercices. Le ROI est donc de 70 % au bout de deux ans.
Ces résultats ont agréablement surpris Patrice Coupechoux. « Nous n’imaginions pas que la progression de la marge serait aussi forte », confie-t-il. Pour lui, ce sont les points forts de Mobil M qui expliquent ces chiffres. « Nous connaissons la pharmacie comme notre poche. Nous misons sur notre créativité, sur l’analyse des parcours d’achat des clients et nous donnons du sens, de la valeur ajoutée à l’officine. » Selon Jérôme Gaubert, directeur commercial marketing France, cette valeur ajoutée peut même se mesurer, puisque « l’augmentation de son chiffre d’affaires permet au pharmacien d’augmenter la valeur patrimoniale de son officine. Il pourra ainsi espérer la revendre plus cher ».
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