LE CONSEIL national de l’Ordre des pharmaciens (CNOP) s’apprête à distribuer à tous les officinaux les nouvelles « Recommandations pour l’aménagement des locaux de l’officine ». « Il s’agit de la mise à jour d’un document de septembre 2006, nécessaire car les textes ont évolué, la loi HPST a introduit de nouvelles notions liées aux nouvelles missions des pharmaciens, tout comme la Convention signée entre l’assurance-maladie et les syndicats », souligne Xavier Desmas, président de la commission exercice professionnel.
La notion prioritaire dans le cadre de l’aménagement des locaux n’est autre que la confidentialité, qui doit devenir une réalité dans toutes les pharmacies. « Notre premier objectif est que le pharmacien se mette en conformité avec les règles, les codes, les bonnes pratiques. Ces recommandations sont là pour aider les pharmaciens à penser l’espace de leur officine, à l’optimiser pour les patients, à améliorer la qualité de dispensation grâce à une meilleure organisation et des conditions d’accueil adaptées », ajoute Xavier Desmas.
Pensé pour être le plus pratique possible, ce livret se consacre à la fois à l’aménagement extérieur (signalisation, affichage, accès, vitrines), et à l’aménagement intérieur (de l’espace public aux espaces consacrés à la logistique, l’équipe, l’administratif et le technique). Ces recommandations permettent de compiler les obligations des pharmaciens sur ce sujet et s’appuient donc à la fois sur le Code de la santé publique, le Code du travail, le Code de la construction et de l’habitation et le Code de l’environnement. Le document obtenu est issu d’un consensus professionnel entre un comité de pilotage, un groupe de travail et un groupe de lecture, associant non seulement des officinaux, mais aussi des associations de patients et de consommateurs.
« Nous n’avons pas fait un état des lieux des 22 000 officines françaises mais nous constatons que, globalement, les espaces d’accueil sont conformes et il suffit souvent de petites choses pour obtenir une nette amélioration. » Notamment en termes de confidentialité, puisque c’est encore le reproche le plus souvent entendu à l’encontre des officinaux. « Il faut que nous pensions à tous nos patients, y compris ceux qui souffrent d’un handicap moteur ou visuel », note Xavier Desmas.
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