LE QUOTIDIEN DU PHARMACIEN.- Comment faire mieux sans investir dans l’officine ?
PHILIPPE BECKER.- On peut agir sur plusieurs secteurs différents de l’officine : le chiffre d’affaires, la marge, les frais généraux, la masse salariale et la productivité, la fiscalité ou encore la trésorerie.
Par exemple, pour suivre et augmenter les ventes, le pharmacien doit utiliser les données fournies par le logiciel officinal, en créant un tableau de bord, même simplifié. Dans ce tableau de bord, il faut absolument pointer trois ratios : le nombre de clients, le panier moyen, et le panier moyen hors ordonnances. En suivant ces chiffres, le pharmacien pourra mesurer les résultats obtenus par rapport aux prévisions ou aux objectifs.
Concernant la marge, quels sont les moyens d’action possibles ?
Là encore, il s’agit de suivre, pour les améliorer et les optimiser, les conditions commerciales qui améliorent la marge : remises, unités gratuites, coopération commerciale. L’outil à utiliser, ici, est un simple cahier, annoté lors des RDV avec les laboratoires et vérifié périodiquement. Le temps à y consacrer ne dépasse pas une heure par mois !
Pour les frais généraux, le but est aussi de faire des économies ?
Oui, et c’est possible dans une mesure souvent plus importante qu’on ne le croit. La règle à respecter est de ne payer que ce qui est utile à l’officine, en faisant la chasse aux doublons, notamment en matières d’assurances. Il ne faut pas hésiter aussi à demander aux différents fournisseurs s’ils n’ont pas une offre plus adaptée aux besoins de l’officine, par exemple en matière de téléphonie ou d’accès Internet.
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