« C’est une offre née d’une véritable inquiétude exprimée par les pharmaciens. » Pour Emmanuel Zittoun, directeur France de Pharmathek, l’offre de gestion locative globale qu’il vient de lancer répond d’abord à une demande claire. La solution de financement que le fabricant de robots annonce, avec le concours de la société Séfiloc, intègre tous les coûts de fonctionnement de la machine sur une durée de sept ans. La maintenance - pièces et main-d’œuvre - est comprise afin de rassurer les pharmaciens préoccupés par les coûts non maîtrisés de l’automatisation. Pour des sommes qui débutent à 1 250 € par mois, les pharmaciens peuvent avoir ainsi une visibilité sur les coûts liés à l’entretien de leur robot, quels que soient les problèmes ou types de pannes susceptibles de survenir.
Maîtriser le coût réel du robot
Au-delà de cette période de sept ans, les pharmaciens rachètent le robot à sa valeur résiduelle, sur le modèle habituel du leasing, et doivent alors prendre un contrat de maintenance classique, considérant que le robot aura été amorti entre-temps. Pharmathek disposait jusque-là d’une offre locative traditionnelle portant sur la seule acquisition du robot lui-même et qui n’intégrait pas les coûts de fonctionnement. Cette nouvelle offre de gestion locative globale vise à répondre à une demande assez récente, « nous n’avions pas ces questions il y a quelque temps », remarque Emmanuel Zittoun. « C’est l’émergence d’une véritable préoccupation quant à la maîtrise du coût réel du robot. »
Ce faisant, les pharmaciens montrent une réelle maturité en termes de gestion, ils adoptent une façon de penser la maîtrise des coûts par le biais du coût réel d’exploitation, devenue courante dans d’autres secteurs économiques, l’automobile notamment. Il est vrai que l’automatisation, y compris celle de la PDA, représente un véritable nid à coûts cachés. Maintenance classique, coût des consommables, gestion des pannes et des incidents, tout cela grève le budget des pharmaciens, qui ont besoin d’être rassurés sur le coût de fonctionnement réel de l’automatisation. Nul doute que cette gestion locative globale fera des émules.
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