Un pharmacien des Yvelines a subi le vol d'un coffre-fort contenant de la morphine, dans la nuit du 11 au 12 juin. Deux autres officinaux du département ont également reçu la visite de cambrioleurs un peu plus tôt dans la soirée.
Une bien mauvaise surprise attendait un pharmacien de Viroflay, dans les Yvelines, en cette matinée du 12 juin. En levant le rideau métallique de son officine, il va rapidement constater que le cambrioleur venu explorer les lieux la nuit précédente ne s'est pas contenté de saisir les 300 euros présents dans la caisse. Le voleur a aussi emporté avec lui un coffre-fort contenant des médicaments à base de morphine. L'officinal lésé avait pourtant pris des mesures pour prévenir toute intrusion malveillante. Il avait fait appel à une société de télésurveillance et installé une caméra afin de détecter tout mouvement suspect devant l'officine. Aux alentours de 4 h 30 dans la nuit de mardi à mercredi, la caméra a bel et bien repéré la présence anormale d'un individu. Une personne qui, selon les images prises par la caméra, va se diriger rapidement vers la réserve. Observant les faits, la société de surveillance va prévenir les forces de l'ordre, mais lorsqu'ils arrivent sur place, les agents de la brigade anticriminalité (BAC) constatent que l'homme n'est déjà plus là. Il faut dire que cette pharmacie de Viroflay n'a pas été la seule du département à subir une visite inattendue dans la nuit du 11 au 12 juin.
Quelques heures avant, les mêmes agents de la BAC étaient en effet affairés à la surveillance d'autres officines dans ce même secteur du département des Yvelines. Ils ont été prévenus une première fois à 2 h 50 environ, par un pharmacien basé à Bezons. Sur place, les policiers trouvent un rideau métallique forcé et une vitre brisée. Cinquante euros manquent dans la caisse. C'est en surveillant plus tard une autre officine non loin de là, à Sartrouville, que les policiers vont réussir à surprendre quatre adolescents en flagrant délit. Alors que deux mineurs avaient commencé à fouiller les tiroirs, leurs deux compères faisaient le guet. Après celle de Bézons, ils s'apprêtaient donc à dévaliser leur deuxième officine de la soirée. Connus comme étant sans domicile fixe, ils ont été placés en garde à vue pour vol avec effraction. Si les deux premiers cambriolages de la nuit ont donc été élucidés, les enquêteurs vont devoir maintenant retrouver le détenteur du coffre-fort de l'officine de Viroflay qui, lui, est toujours introuvable.
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