SELON ARX, tous les pharmaciens rêvent d’avoir un robot. La seule raison qui les retient est financière. La société entend débloquer la situation en proposant très prochainement un robot accessible à toutes les bourses ou presque. Le Rowa Smart est né. « D’après nous, les pharmaciens qui achètent encore des automates aujourd’hui le font parce qu’ils n’ont pas les moyens d’acquérir un robot. Nous sommes capables de leur proposer un robot dont le coût se situe dans la fourchette de prix d’un automate », explique François Legaud, directeur commercial de la société ARX.
Les premiers prix de robots commencent à environ 120 000 euros, tandis que les automates se vendent entre 70 000 et 90 000 euros en moyenne. Comment ARX peut-il baisser les prix à ce point ? Réponse : en créant un robot standardisé. Les robots proposés jusqu’alors sont tous créés sur mesure, non seulement en termes de taille, mais aussi en termes d’options choisies par l’acheteur. Le Rowa Smart ne sera pas créé sur mesure mais produit en série, il fera 4,50 m de long, 2,50 m de large et 1,50 m de haut. Sa disponibilité sera immédiate à partir du printemps prochain, il se monte très rapidement, il a un bras articulé et aucune option. François Legaud précise : « Le but est d’atteindre un coût quotidien tellement faible qu’on ne puisse quasiment plus se passer du robot. Nous allons rendre l’automatisation des pharmacies pratiquement obligatoire, les pharmaciens auraient tort de s’en priver. »
Parfaitement adapté aux pharmacies de moins de 250 clients par jour, le Rowa Smart permet de ranger les livraisons grossistes et les commandes directes, de gérer le stock et d’acheminer les médicaments au comptoir. ARX pense ainsi pouvoir toucher un plus grand nombre d’officines. En Europe, la société a vendu 1 500 Rowa VMax, son dernier modèle, depuis son lancement en 2009. « Avec nos robots, les titulaires n’ont pas besoin d’avoir spécialement une personne chargée du robot, toute personne de l’équipe peut intervenir, l’utilisation est particulièrement simple. L’objectif est évidemment de ne pas perdre de temps humain à s’occuper du robot, l’intérêt est de gagner du temps et d’utiliser au mieux le temps disponible ainsi libéré », précise François Legaud.
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