Décrit dans les années 1990, le syndrome de fatigue chronique (SFC) ou encéphalomyélite myalgique est parfois aussi appelé « syndrome des yuppies » (young urban professionals) car il s’observe essentiellement chez des sujets de 20 à 40 ans, souvent des femmes, très investis dans leurs activités quotidiennes et notamment professionnelles : affectant environ 1 personne sur 200 à 600, ce n’est pas une affection rare.
Se prolongeant plus de six mois sans discontinuer, les symptômes de cette « neurasthénie » sont variés et se manifestent soudainement chez un sujet jusqu’alors en bonne santé somatique et psychique. Ils associent en proportions variables une asthénie permanente et intense, une intolérance à l’effort, des troubles de la mémoire et de la concentration, et des signes somatiques comme des céphalées, des douleurs musculaires et articulaires, des adénopathies, une pharyngite, une toux ou une fièvre qui reste modérée, un amaigrissement, des vertiges orthostatiques, etc. L’impact socioprofessionnel et économique de cette affection est important et désormais bien reconnu.
Ses causes seraient multifactorielles : infection (due à un herpèsvirus ou au virus d’Epstein-Barr, à une bactérie de type Borrelia ou Brucella, etc.), troubles immunologiques ou endocriniens, troubles psychologiques liés à l’hyperactivité et à l’inadaptation au stress.
Le SFC s’amende progressivement en plusieurs années, de façon fluctuante. Le diagnostic, purement d’élimination, reste délicat. Le traitement n’est pas codifié : il repose généralement sur les antidépresseurs, les antalgiques, etc. associés à une psychothérapie, à de la kinésithérapie et à la pratique régulière d’une activité physique douce.
Se prolongeant plus de six mois sans discontinuer, les symptômes de cette « neurasthénie » sont variés et se manifestent soudainement chez un sujet jusqu’alors en bonne santé somatique et psychique. Ils associent en proportions variables une asthénie permanente et intense, une intolérance à l’effort, des troubles de la mémoire et de la concentration, et des signes somatiques comme des céphalées, des douleurs musculaires et articulaires, des adénopathies, une pharyngite, une toux ou une fièvre qui reste modérée, un amaigrissement, des vertiges orthostatiques, etc. L’impact socioprofessionnel et économique de cette affection est important et désormais bien reconnu.
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