Alors que la crise sanitaire chahute visiblement nos états d'âme, certains se penchent sur ses effets plus discrets, ceux subis par notre inconscient, continent englouti de nos consciences.
Les conservateurs du Museum of London ont ainsi décidé de recueillir les rêves des Londoniens liés au coronavirus. Ce projet - baptisé « Gardiens du sommeil » (« Guardians of Sleep »), formule chère à Sigmund Freud -, est mené en collaboration avec le Muséum of Dreams (Musée des rêves) de la Western University en Ontario (Canada). Ses concepteurs voient ces curieux objets artistiques comme autant de témoignages de l'impact mental de la pandémie, mais aussi une manière de faire bouger les lignes des collections muséales. « Le Covid-19 a entraîné de nombreux changements dans la vie des Londoniens, pas seulement au jour le jour, mais aussi dans notre relation au sommeil et au rêve, affectés par l'anxiété et le stress », expliquent-ils. Rêves ou cauchemars, on espère seulement que ces nocturnes souvenirs viraux n'existeront plus que dans les caves d'un musée…
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Christelle Degrelle