Dupixent vient d’être autorisé par la Commission européenne dans le traitement d’entretien complémentaire chez les adultes atteints de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) non contrôlée. « Il représente ainsi une nouvelle option thérapeutique pour environ 220 000 adultes atteints de cette maladie dans l’Union européenne », se félicite Sanofi. Pour rappel, la BPCO est liée dans plus de 70 % des cas au tabagisme dans les pays à revenu élevé, et cette pathologie est la troisième cause de décès dans le monde, selon l'Organisation mondiale de la santé. Habituellement, elle se traite par des bronchodilatateurs inhalés qui peuvent être combinés à des corticoïdes pour réduire l'inflammation. L'apparition de crises (ou exacerbations) dans la progression de la maladie, est de mauvais pronostic.
Une réduction d'au moins 30 % des exacerbations
Or dans les études cliniques, Dupixent a permis de réduire d'au moins 30 % les exacerbations pendant 52 semaines pour les patients qui présentent une inflammation de type 2 et déjà soumis à un triple traitement de fond (inhalateurs de courte et longue durée d'action combinés souvent à des corticoïdes).
Une amélioration de leur fonction respiratoire est observée jusqu'à environ un an (52 semaines), selon deux études de phase 3. Développé conjointement par Sanofi et Regeneron, Dupixent, qui compte pour un quart du chiffre d'affaires du laboratoire français, est déjà indiqué en Europe dans cinq autres maladies : la dermatite atopique, l'asthme, la polypose nasale, le prurigo nodulaire et l'œsophagite à éosinophiles. En France, il est indiqué dans l’asthme sévère et la dermatite atopique.
L’anticorps est en cours d’évaluation dans la même indication par les autorités des États-Unis, du Japon et de la Chine.
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