Ils comportent deux volets, le plus souvent complémentaires. À savoir des mesures d’ordre général, dites hygiéno-diététiques et des traitements spécifiques.
Mesures hygiéno-diététiques
Sont recommandés très classiquement : la surélévation de la tête du lit de 15 cm (traitement postural), une forte diminution de la consommation d’alcool, la diminution du volume des repas et des apports de graisses alimentaires ainsi qu’une perte de poids en cas de surcharge pondérale. Anti-acides et alginates Les antiacides sont des agents neutralisants à courte durée d’action (1 heure). On peut recourir soit aux antiacides seuls, soit à une association antiacide + protecteurs (alginates). Ces produits ont une action favorable rapide mais brève sur le pyrosis, et n’ont pas d’effet sur la cicatrisation d’une œsophagite.
Anti-sécrétoires
Les inhibiteurs des récepteurs H2 de l’histamine (anti-H2) présentent une efficacité limitée, associée au développement d’une tolérance entraînant une perte de leurs effets initiaux, par ailleurs modestes. Les inhibiteurs de la pompe à proton (IPP : oméprazole – Mopral et Zoltum lansoprazole – Lanzor et Ogast, pantoprazole – Eupantol et Inipomp, rabéprazole - Pariet, ésoméprazole - Inexium) constituent aujourd’hui le traitement essentiel, tant dans les formes aigues que dans les formes chroniques. De fait, ils allient une bonne efficacité sur les symptômes ainsi que sur les lésions à une excellente tolérance (d’ailleurs plusieurs d’entre eux sont disponibles en automédication à la demande). Selon la Haute Autorité de Santé (HAS), le principe de leur emploi repose sur une demi-dose pendant 4 semaines pour le traitement symptomatique et pour le RGO sans œsophagite (sauf pour l’oméprazole en raison d’une grande variabilité interindividuelle d’effets antisécrétoires).
Les prokinétiques
Les prokinétiques, qui ont connu leur heure de « gloire » n’ont aujourd’hui plus aucune place dans le RGO. En effet, le rapport bénéfices/risques du cisapride ayant été considéré comme défavorable, ce dernier a été retiré du marché. Quant à la dompéridone (Motilium) et au métoclopramide (Primpéran), leur efficacité n’a pas été démontrée dans cette indication. Chirurgie
Le développement des interventions anti-reflux par voie cœlioscopique, qui avait connu une croissance rapide dans un premier temps a régressé au début des années 2000 en raison de la fréquence de ses effets secondaires, en outre le plus souvent réfractaires aux traitements médicaux.
Mesures hygiéno-diététiques
Sont recommandés très classiquement : la surélévation de la tête du lit de 15 cm (traitement postural), une forte diminution de la consommation d’alcool, la diminution du volume des repas et des apports de graisses alimentaires ainsi qu’une perte de poids en cas de surcharge pondérale. Anti-acides et alginates Les antiacides sont des agents neutralisants à courte durée d’action (1 heure). On peut recourir soit aux antiacides seuls, soit à une association antiacide + protecteurs (alginates). Ces produits ont une action favorable rapide mais brève sur le pyrosis, et n’ont pas d’effet sur la cicatrisation d’une œsophagite.
Anti-sécrétoires
Les inhibiteurs des récepteurs H2 de l’histamine (anti-H2) présentent une efficacité limitée, associée au développement d’une tolérance entraînant une perte de leurs effets initiaux, par ailleurs modestes. Les inhibiteurs de la pompe à proton (IPP : oméprazole – Mopral et Zoltum lansoprazole – Lanzor et Ogast, pantoprazole – Eupantol et Inipomp, rabéprazole - Pariet, ésoméprazole - Inexium) constituent aujourd’hui le traitement essentiel, tant dans les formes aigues que dans les formes chroniques. De fait, ils allient une bonne efficacité sur les symptômes ainsi que sur les lésions à une excellente tolérance (d’ailleurs plusieurs d’entre eux sont disponibles en automédication à la demande). Selon la Haute Autorité de Santé (HAS), le principe de leur emploi repose sur une demi-dose pendant 4 semaines pour le traitement symptomatique et pour le RGO sans œsophagite (sauf pour l’oméprazole en raison d’une grande variabilité interindividuelle d’effets antisécrétoires).
Les prokinétiques
Les prokinétiques, qui ont connu leur heure de « gloire » n’ont aujourd’hui plus aucune place dans le RGO. En effet, le rapport bénéfices/risques du cisapride ayant été considéré comme défavorable, ce dernier a été retiré du marché. Quant à la dompéridone (Motilium) et au métoclopramide (Primpéran), leur efficacité n’a pas été démontrée dans cette indication. Chirurgie
Le développement des interventions anti-reflux par voie cœlioscopique, qui avait connu une croissance rapide dans un premier temps a régressé au début des années 2000 en raison de la fréquence de ses effets secondaires, en outre le plus souvent réfractaires aux traitements médicaux.
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