La cirrhose est une maladie du foie fréquente et grave qui nécessite une prise en charge précoce et une surveillance attentive des patients. Il convient d’éviter ou de retarder les complications cliniques, d’améliorer la qualité et l’espérance de vie des patients. Des données récentes suggèrent que dans certains cas, la cirrhose peut régresser…
À l’officine, nous devons être vigilants au niveau de la consommation de certains médicaments qui nécessitent des précautions particulières d’utilisation comme un ajustement de posologie en raison d’une diminution du métabolisme hépatique et/ou d’une susceptibilité accrue.
L’automédication est déconseillée (notamment les AINS, et particulièrement l’aspirine). L’hépatotoxicité du paracétamol est essentiellement observée chez les malades avec cirrhose en cas de prise d’alcool associée. En cas de cirrhose non compliquée, on autorise une prise quotidienne maximale de 3 g, en respectant des prises espacées d’au moins 6 heures.
L’utilisation des sédatifs et somnifères doit être prudente, y compris celle des antiémétiques centraux. Il est recommandé de surveiller les patients cirrhotiques sous benzodiazépines. En effet, l’élimination de certaines benzodiazépines nécessite un fort métabolisme hépatique par oxydation, ce qui expose à un risque de surdosage en cas d’insuffisance hépatique.
Les traitements exerçant un fort effet immunosuppresseur (chimiothérapies anticancéreuses, corticothérapie prolongée à fortes doses, médicaments utilisés dans les transplantations d’organe,…) peuvent favoriser la stimulation de la réplication de nombreux virus et la progression de la fibrose dans les hépatopathies virales B et C.
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3 questions à…
Françoise Amouroux
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