Difficultés d'endormissement, réveils nocturnes, cauchemars, sommeil non réparateur… de nombreux troubles peuvent perturber le sommeil. Plus récemment, les écrans, tablettes, ordinateurs, téléphones portables, sont devenus de véritables facteurs de risque.
Pour être considéré comme insomniaque, il faut souffrir de difficultés d'endormissement ou de réveils nocturnes avec des retentissements diurnes. La prise de somnifères est le traitement préféré des Français. S'ils sont efficaces contre les insomnies occasionnelles, leur consommation est néfaste sur le moyen et le long terme. Elle déstructure l'architecture du sommeil et crée des dépendances pouvant aggraver les difficultés. Sommeil et éveil sont interdépendants, les neurotransmetteurs sont les principaux acteurs de cette balance, ainsi que la lumière. « En dehors des insomnies secondaires liées à une autre maladie (respiratoire, cardiaque, digestive…), la majorité des troubles est due à un dérèglement de la bascule veille sommeil par déséquilibre entre les systèmes d'endormissement et les systèmes d'éveil, explique le Dr Marc Beck. Les alternances de sommeil et d'éveil sont régulées par l'hypothalamus qui contrôle la libération de mélatonine. » Celle-ci est sécrétée en réponse à l'absence de lumière, avec un pic entre 2 et 4 heures du matin, sa production est inhibée par la lumière.
Trop tôt ou trop tard
L'hypofonctionnement de l'endormissement est dû à un déficit ou un décalage de la sécrétion de mélatonine qui se fait trop tôt ou trop tard. En parallèle, l'hyperactivité du système d'éveil, en relation avec l'anxiété ou la dépression, est sous le contrôle du cortisol, hormone de l’éveil par excellence. Sa production naturelle est maximale le matin au réveil, entre 6 heures et 10 heures, pour décroître ensuite. Elle est stimulée par l’activité, les émotions, le stress. Dans les conditions physiologiques normales, le cycle de sécrétion du cortisol est en opposition de phase avec celui de la mélatonine.
« Chaque personne a un cycle du sommeil et une horloge biologique qui lui sont propres, précise le Dr Beck. Il faut savoir que le sommeil paradoxal, dévolu aux rêves et à la réparation neuropsychique, diminue avec l'avancée en âge. De même, le sommeil lent profond devient rare. De plus, de longues périodes d'éveils interrompant les phases de sommeil apparaissent. » Plus une personne est âgée, plus son horloge biologique a du mal à fabriquer de la mélatonine en suffisance. Un apport exogène va amplifier l'action de la mélatonine endogène pour enclencher le sommeil.
Des apports ciblés selon les troubles
Pour plus d'efficacité, il est important d'individualiser le conseil. À chaque trouble sa solution. Le groupe Pileje propose plusieurs solutions innovantes : Chronobiane LP, comprimé bicouche à base de mélatonine (1 mg), de magnésium marin, de vitamines D3 et E, est conseillé pour les personnes qui se réveillent régulièrement la nuit et/ou pour le sommeil fragile de la personne âgée. Chronobiane Immédiat sous forme de spray sublingual (sous la langue) contenant de la mélatonine (0,5 mg par prise) et un extrait d'aubépine, est indiqué à raison de deux pulvérisations avant le coucher ou lors d'un réveil nocturne, afin de faciliter rapidement le (ré) endormissement. Il est également recommandé pour atténuer les effets du décalage horaire. Certaines plantes Gabaergiques bénéficient de propriétés calmantes, sédatives ou hypnotiques recherchées dans l'hyperactivité des systèmes d'éveil, le GABA étant un neurotransmetteur dont la fonction est de diminuer l'activité des neurones. Pileje les présente sous forme de Phytostandards : valériane et eschscholtzia pour les réveils nocturnes, rhodiole, aubépine, mélisse ou encore passiflore pour les troubles du sommeil des sujets anxieux.
D'après une conférence de presse de Pileje.
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