Le vison serait-il le chaînon manquant ?
C'est ce que suggèrent les résultats d'une étude chinoise, publiés le 8 janvier dans la revue « Science ». On savait que le Covid avait pour origine première les chauves-souris. Mais concernant « l'hôte intermédiaire » - à savoir l'animal dans l'organisme duquel la maladie aurait suffisamment muté pour devenir transmissible à l'homme -, le pangolin ne tient plus la corde. Exit donc le pangolin, bonjour le vison. L'étude des virologues chinois confirme en effet le rôle des mustélidés dans la transmission directe du virus à l'homme. La surconcentration des animaux dans les élevages intensifs, ajoutée à la faculté qu'ont les visons d'éternuer, sont les arguments en faveur d'une telle hypothèse. Quoi qu'il en soit, cette suspicion a déjà coûté la vie à plusieurs millions de visons dans les élevages danois… et ailleurs. Pour remonter la piste du vison contaminateur, des enquêteurs de l'OMS ont bien tenté d'investiguer en Chine. Visa refusé. Le pays, premier producteur de fourrure du monde, ne semble pas encore disposé à les recevoir…
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Christelle Degrelle