Depuis le début de l’année, 143 cas de mpox ont été recensés en France. Seuls des virus de clade II, un variant moins dangereux que celui de clade I qui sévit actuellement en Afrique centrale, ont été détectés.
À ce jour, aucune contamination par le virus mpox de clade I n’a été recensée en France, alors que la vigilance est à son plus haut point concernant ce clade, compte tenu de l’alerte en cours en Afrique Centrale. Toutefois, des cas de mpox dus à des virus de clade II, un variant moins dangereux que son cousin de clade I et responsable de l’épidémie mondiale de 2022, sont toujours rapportés dans l’Hexagone. Ainsi, selon le dernier bilan publié par Santé publique France (SpF) le 4 septembre, on a recensé 143 cas depuis le 1er janvier 2024. « Les cas déclarés concernent tous des adultes, 140 hommes et 3 femmes », précise SpF. Près de la moitié des sujets résidaient en région Île-de-France. Au total, 5 % d’entre eux ont été hospitalisés, principalement en raison de douleurs intenses, associées ou non à une pathologie concomitante ou à des complications. « Le nombre de cas de mpox actuellement déclarés en France est sans commune mesure avec celui observé au cours de l’épidémie de 2022 avec les virus de clade II », conclut SpF, qui rappelle qu’au total, 5 171 cas ont été déclarés en France depuis l’apparition de cette pathologie.
Depuis l’épidémie de 2022, c’est le virus du clade II qui circule à bas bruit dans l’Hexagone, avec un nombre mensuel de cas rapportés variant entre 10 et 24 depuis le début de l’année. À ce jour, les cas signalés sont majoritairement bénins et aucun décès n’a été signalé. Quant au clade I, qui est endémique en Afrique centrale et actuellement en augmentation en République démocratique du Congo, son risque de propagation est considéré comme faible par l’European centre for disease prevention and control (ECDC). « Aucun cas de clade I n’a été recensé en France à ce jour, mais il n’est pas à exclure le signalement de cas sporadiques dans les prochains mois », a précisé la direction générale de la santé dans un DGS urgent du 4 septembre. « En dehors du continent africain, seulement la Suède et la Thaïlande ont signalé la survenue d’un cas de mpox de sous-clade I b sur leur territoire, respectivement les 15 et 22 août ».
Par ailleurs, « la France dispose, depuis l’épidémie de 2022 (circulation active du clade II), d’une stratégie de réponse efficace face à une épidémie de mpox, en termes de prévention, de diagnostic rapide, de prise en charge des cas et des contacts, et de vaccination », évoque la DGS. Et récemment, la Haute Autorité de santé a actualisé ses recommandations élaborées en 2022 s’agissant du schéma vaccinal contre le mpox et les personnes ciblées par la vaccination préventive sur le territoire.
Du 23 au 31 décembre
Menace d’une nouvelle fermeture des laboratoires d’analyses médicales
Addictions
La consommation de drogues et d’alcool en baisse chez les jeunes
Crise sanitaire : le malaise des préparateurs
3 questions à…
Christelle Degrelle