À partir des données d’appariements de tests (Sidep), d’hospitalisations (Sivic) et de vaccination (Vacsi), recueillies entre le 28 février et le 27 mars 2022, la DREES a en effet évalué la protection conférée par une troisième dose de vaccin selon son ancienneté* (plus ou moins de trois mois), les éventuels épisodes d’infection n’ayant pas été pris en compte.
Sur la période, le nombre de cas positifs ainsi que l’incidence hospitalière (en soins critiques comme en hospitalisation conventionnelle) sont « systématiquement plus faibles pour les patients de 40 ans ou plus lorsqu’ils sont vaccinés avec rappel depuis moins de 3 mois par rapport aux personnes non-vaccinées », est-il d’abord souligné.
Une protection de 65 % à 85 % contre les formes graves après 3 mois
L’analyse des données révèle ensuite que, sur la population des 40 ans et plus, la dose de rappel augmente la protection contre une forme symptomatique du Covid-19 par rapport au schéma vaccinal initial complet, mais celle-ci s’estompe rapidement. « La protection du rappel varie entre 50 % et 60 % durant les 3 mois suivant son administration, mais elle semble disparaître après 3 mois », lit-on.
Concernant le risque d’hospitalisation ou de décès, le rappel apporte « également un regain de protection » dans les trois mois suivant l’injection, avant de s’éroder « tout en restant importante ». Chez les 40 ans et plus, cette protection contre les formes sévères est comprise entre 75 % et 90 % dans les trois mois et entre 65 % et 85 % après.
* Peu nombreuses, les populations avec un schéma vaccinal complet datant de moins de 3 mois (2 doses sans rappel) ont été fusionnées avec la catégorie des personnes avec schéma « complet de plus de 3 mois - sans rappel ».
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