L’association SOS hépatites & maladies du foie a lancé cet été le challenge personnel « Juin sans sucres ajoutés 2023 ». Une expérience qui a rencontré du succès et qui mérite d’être reconduite, avec une plus grande ampleur, en 2024.
Pendant un mois, du 1er au 30 juin 2023, plusieurs centaines de volontaires (89 % de femmes et 11 % d’hommes, 59 % en surpoids dont 29 % obèses) ont réduit autant que possible leur consommation de sucres ajoutés, un challenge l’initiative de l’association SOS hépatites & maladies du foie.
Et les résultats sont éloquents. En effet, sur les 203 participants qui ont répondu à l’enquête en fin de challenge, 88 % ont réduit leur consommation de sucre durant le mois de juin, dont 47 % « totalement » ou « beaucoup ». Néanmoins, 62 % ont ressenti des sensations de manque et 39 % ont compris qu’ils avaient un véritable problème d’addiction au sucre. Parmi les effets bénéfiques, on observe une diminution des fringales pour 45 % des sujets, et une perte de poids pour 30 % (jusqu’à 5 kg). « Cela peut paraître décevant au regard des objectifs initiaux (pour rappel, 44 % des participants espéraient perdre du poids) mais, après seulement un mois, c’est déjà considérable », estime l’association SOS hépatites & maladies du foie.
Surtout, l’enseignement majeur est le grand intérêt qu’ont trouvé les répondants dans ce challenge : 48 % ont déclaré vouloir le poursuivre de la même façon au-delà du mois de juin, 25 % veulent le continuer mais de façon moins stricte, et 27 % disent qu’ils ne continueront pas mais qu’ils feront plus attention à ce qu’ils mangent. Soit 100 % de personnes motivées pour continuer, d’une manière ou d’une autre, à consommer moins de sucres ajoutés.
Face à ce succès, SOS hépatites & maladies du foie lance un appel à une mobilisation collective pour « organiser dès 2024 un nouveau mois sans sucres ajoutés de grande ampleur, ludique et participatif ».
Du 23 au 31 décembre
Menace d’une nouvelle fermeture des laboratoires d’analyses médicales
Addictions
La consommation de drogues et d’alcool en baisse chez les jeunes
Crise sanitaire : le malaise des préparateurs
3 questions à…
Christelle Degrelle