223 300 IVG ont été réalisées en France en 2021, un nombre relativement stable depuis quinze ans, selon un rapport de la DREES. 76 % de ces IVG sont médicamenteuses et 34 % sont réalisées en ville.
En 2021, 223 300 interruptions volontaires de grossesse (IVG) ont été enregistrées en France, un nombre relativement stable depuis une quinzaine d’années, selon une étude menée par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES). Le taux de recours se maintient à 14,9 pour 1 000 femmes âgées de 15 à 49 ans en France métropolitaine. Dans les départements et régions d’outre-mer (DROM), il augmente d’un point pour atteindre 29,5 pour 1 000 femmes.
Si le taux de recours est stable, des évolutions se font toutefois sentir. Notamment en ce qui concerne la nature des IVG, avec les IVG médicamenteuses qui représentent une part de plus en plus importante : « 76 % des IVG sont médicamenteuses en 2021 (soit plus de trois quarts), contre 68 % en 2019, indique la DREES. Elle est de plus en plus utilisée en établissement de santé, où elle représente 65 % des IVG en 2021. »
Autre évolution, la part des IVG réalisées en ville, autorisées depuis 2005, augmente elle aussi. En 2021, plus d’une IVG sur 3 (34 %) est pratiquée en cabinet de ville, en centre de santé ou de planification. Malgré cette hausse, le recours aux IVG en établissement de santé reste toutefois majoritaire (2 IVG sur 3). En 2021, la DREES recense ainsi « 146 700 IVG en établissement et 76 600 hors établissement ». En 2019, ces chiffres étaient respectivement de 171 000 en établissement et 62 100 hors établissement.
Autre évolution concernant l’âge des patientes. Le taux de recours baisse avant 25 ans, il est stable chez les 25-29 ans, et il est en légère hausse au-delà de 30 ans.
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