Vous n'en pouvez plus de ce maudit masque, accessoire obligé de vos sorties ?
Il vous gratte, vous étouffe, vous démange ? Songez que pour certains de vos contemporains, les personnes atteintes d'eczéma chronique, cette nouvelle obligation crée bien plus qu'un simple inconfort. À tel point que 30 % d'entre elles préfèrent se priver de sortir plutôt que de porter le masque, et qu'elles sont 1 sur 2 à témoigner de démangeaisons intenses difficilement compatibles avec les règles évitant la contamination. Ces chiffres sont issus des résultats d'une récente enquête menée par l'Association française de l'eczéma. Celle-ci visait à mesurer l'impact du port du masque sur la vie quotidienne des patients atteints d'eczéma, deuxième maladie de peau la plus fréquente après l'acné. Au total, cette étude révèle que pour les patients atteints d'eczéma, porter le masque génère une authentique souffrance physique. Mais elle montre aussi que pour 53 % des patients, le port du masque, bien que gênant, présente l'avantage de se protéger du regard des autres. Masque du bien ou masque du mal ?
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