La lumière n'est pas inconnue à l'art thérapeutique. Mais si l'usage de lampe en psychiatrie - la luminothérapie pour prévenir certains états dépressifs - n'étonne plus personne, l'utilisation de la photobiomodulation en oncologie mérite encore quelques validations… Telle celle du centre expert Gustave Roussy : « Utilisée par les dentistes, les dermatologues ou les kinésithérapeutes, la photobiomodulation ou la thérapie par Laser/Led de faible énergie s’avère être également un atout précieux en cancérologie », assure le centre spécialisé dans un récent communiqué, délivrant ainsi un nouveau gage de confiance à la technique. Une technique qui consiste à exposer des cellules ou tissus à une lumière de longueurs d'onde spécifiques pour stimuler leur activité. Les longueurs d'onde de lumière utilisées dans la photobiomodulation, rouges ou proches de l'infrarouge, sont alors absorbées par les mitochondries des cellules. Ces dernières produisent l'énergie cellulaire, et la stimulation de leur activité par la lumière peut entraîner une augmentation de la production de carburant cellulaire, l’adénosine-triphosphate (ATP). À quoi ça sert ? « En oncologie, la photobiomodulation est utilisée pour aider à cicatriser les tissus endommagés, améliorer la réponse immunitaire, réduire l'inflammation et ainsi prévenir ou traiter certains effets secondaires des traitements conventionnels tels que la chimiothérapie et la radiothérapie », expliquent les experts de Gustave Roussy, qui viennent d'équiper le centre d'un quatrième dispositif de photobiomodulation. Plus précisément, les ambitions de cette lumière qui soigne sont la prévention des mucites (inflammation des muqueuses buccales) radio ou chimio-induites en onco-hématologie, mais aussi les radiodermites, les neuropathies périphériques induites par certaines chimiothérapies, les fibroses cutanées, les lymphœdèmes, la sécheresse buccale ou encore le trismus (contraction constante et involontaire des muscles de la mâchoire). Bref, éclairer les traitements de support en réparant de façon non invasive, et non chimique, les dégâts collatéraux causés par les anticancéreux conventionnels.
La lumière qui soulage
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Publié le 20/04/2023
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Didier Doukhan
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Source : Le Quotidien du Pharmacien
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