À l’issue d'une réunion avec l'assurance-maladie, les deux syndicats représentatifs de la profession ont obtenu des précisions sur le calendrier et le contenu des prochaines négociations pour une nouvelle convention pharmaceutique.
Dès la deuxième quinzaine d'octobre, les partenaires conventionnels, l'assurance-maladie et les deux syndicats représentatifs de la profession - la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) et l'Union des syndicats de pharmaciens d'officine (USPO) - débuteront les négociations en vue d'une nouvelle convention pharmaceutique. Cette information qui a été communiquée hier lors d'une réunion avec Thomas Fatôme, directeur général de l'assurance-maladie, et les présidents des syndicats de pharmaciens, correspond aux attentes de Philippe Besset, président de la FSPF. « Il est d'usage que les conventions commencent en janvier. Or ce calendrier me convient parfaitement car il nous permet d'éviter d'empiéter sur le calendrier de l'élection présidentielle », note-t-il.
Même satisfaction du côté de l'USPO dont le président, Pierre-Olivier Variot, relève que les six axes de travail définis par l'assurance-maladie reprennent les points qui avaient été signalés par son syndicat à l'assurance-maladie. Selon le président de l'USPO, les négociations porteront sur une évolution de la rémunération officinale, sur l'amélioration de l'accès aux soins et du parcours de soins, sur le rôle du pharmacien en tant qu'acteur de prévention, notamment au travers de la vaccination et des TROD, sur l'action du pharmacien dans le bon usage du médicament, sur l'accompagnement du pharmacien dans le virage numérique et enfin sur l'intégration des enjeux écologiques dans la pratique professionnelle. « L'assurance-maladie est encore dans l'attente de la lettre de cadrage du ministre, mais les services ont travaillé tout l'été sur leurs ambitions pour les pharmaciens et ils nous invitent à préparer les négociations en constituant des groupes de travail selon les six pistes évoquées et qui correspondent exactement à ce que nous souhaitions », ajoute Philippe Besset.
Autant de domaines dans lesquels les syndicats auront à défendre d'ici à la fin de l'année leur vision du métier, les enjeux de l'avenir de la profession et, bien entendu, la pérennité économique de l'entreprise officinale.
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