Selon ce reportage, qui sera diffusé en intégralité ce jeudi 7 mars, le bilan est donc « mitigé ». « À l'annonce des symptômes, ce ne sont pas les médicaments à base de pseudoéphédrine qui sont proposés en premier, mais plutôt, par exemple, des pastilles à la sève de pin », soulignent premièrement les journalistes de « France 2 ». Voilà pour le côté positif. En revanche, « si l'on demande au premier pharmacien un anti-rhume, il le vend sans poser aucune question. Le deuxième évacue très rapidement le questionnaire, une troisième affirme qu'il n'y a pas d'effets secondaires… De quoi se demander si la fiche d'information est bien arrivée dans toutes les pharmacies ! », s’inquiètent les auteurs du reportage.

En tout, quatre des neuf officines visitées « ont délivré ces médicaments sans aucune vérification. Dans les cinq autres, les questions portant sur l'hypertension ou les problèmes cardiaques ont bien été posées », résument les reporters. Une enquête de terrain qui ne permet évidemment pas de tirer des conclusions définitives sur l’attitude générale qu’adoptent les pharmaciens vis-à-vis des vasoconstricteurs oraux contenant de la pseudoéphédrine mais qui montre en tout cas que des disparités existent selon les officines.