Les syndicats de salariés et les représentants de titulaires n'ont pas réussi à tomber d'accord cet après-midi lors de la nouvelle séance de négociations salariales. La prochaine réunion est fixée au 3 juillet.
Les partenaires sociaux auront trois semaines pour consulter leurs instances et déterminer jusqu'où ils iront sur l'échelle de la revalorisation des salaires. Car le deuxième round de négociations qui s'est tenu cet après-midi s'est soldé par un échec. Alors que la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) a fait un geste en remontant sa proposition de hausse du point à 2,5 %, l'Union des syndicats de pharmaciens d'officine (USPO) s'est maintenue à 2 %. Trop peu pour les syndicats de salariés dont certains réclamaient 7 %, voire 10 %.
Chacune des parties a avancé des revendications argumentées. Olivier Clarhaut, secrétaire fédéral FO pour la branche pharmacie, a ainsi fait valoir que le SMIC a augmenté de 4 points depuis le début d'année. Côté titulaire, Pierre-Olivier Variot, président de l'USPO, rappelle la situation tendue de l'économie, alors que la marge officinale subit une érosion continue : plus de 4 % en avril après 3 % en mars. Les deux parties parviendront-elles à un consensus le 3 juillet à 3 %, un taux évoqué au cours de la réunion d'aujourd'hui ? La volonté de ne pas faire de 2023 une année blanche pour les salariés de l'officine est en tout cas partagée.
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