Mise en place en janvier 2018, la réforme de la rémunération prévue par l’avenant n° 11 à la convention pharmaceutique permet de stabiliser la marge, selon l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO).
En juillet, malgré une baisse des unités de 0,44 %, la marge enregistre une progression de 1,78 % pour atteindre 7,4 millions d’euros, et le chiffre d’affaires augmente de 4,33 %. « Cela montre bien que la mécanique est en place », estime Gilles Bonnefond, président de l’USPO.
Selon lui, cette tendance se confirme sur les sept premiers mois de l’année. En effet, entre janvier et juillet 2018, le nombre d’unités vendues recule de 1,46 %, soit 22 millions et le nombre d’ordonnances diminue de 3 %, mais le chiffre d’affaires progresse de 1,33 %, soit 196 millions d’euros. « La rémunération ne baisse que de 4,9 millions d’euros (- 0,16 %) alors que compte tenu de la diminution des unités, l’honoraire d’1 euro à la boîte nous a fait mécaniquement perdre 22 millions d’euros de marge, fait remarquer Gilles Bonnefond. Cela prouve bien que malgré la baisse des unités, le mécanisme qui a été mis en place est favorable à la profession et protège des baisses de prix. »
En 2017, rappelle le président de l’USPO, le nombre d’unités vendues avait baissé de 36 millions et la marge avait diminué de 103 millions d’euros. « Les sept premiers mois de la réforme 2018-2020 témoignent, après trois années de perte, des premières évolutions positives et d’une stabilisation de la marge, comme le prévoit l’avenant conventionnel n° 11 signé par l’USPO, et malgré des baisses des prix et d’activité », affirme-t-il. Il ajoute : « Nous ne sommes qu’à la moitié de la première étape, et les étapes suivantes de 2019 et 2020 seront encore plus protectrices par rapport aux baisses de prix. »
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