La CNAM va pénaliser les médecins qui « surcotent » à 25 euros

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Publié le 07/04/2015

Le directeur de la Caisse nationale d’assurance-maladie (CNAM), Nicolas Revel, se dit prêt à « appliquer les pénalités financières » aux médecins qui s’affranchissent « sciemment » des règles, dans un entretien accordé au « Quotidien du Médecin » paru aujourd’hui. Il vise les médecins qui augmentent de leur propre chef le tarif de leur consultation de 23 à 25 euros. Néanmoins, l’assurance-maladie précise qu’elle n’a constaté, pour le moment, que « quelques centaines de surcotations sur un nombre très restreint de médecins », un phénomène qui reste donc « très limité », mais qui « n’en est pas moins inacceptable ». Nicolas Revel s’offusque que ces praticiens pénalisent ainsi les assurés qui, eux, ne sont pas remboursés sur la base d’une consultation à 25 euros et subissent « les effets d’une demande de revalorisation tarifaire qui devra être examinée dans le cadre des négociations prévues dans moins d’un an ». Le directeur de la CNAM prévoit « une étape de dialogue et de rappel des règles » auprès des médecins récalcitrants, puis « notre responsabilité sera d’appliquer les pénalités financières prévues par la loi comme par la convention elle-même ». Il rappelle enfin que si la consultation est fixée à 23 euros depuis 2011, les généralistes ont vu une augmentation « de leur rémunération globale de 9 euros depuis cette date », contrairement aux autres professions de santé ou aux autres spécialités médicales.