Les officinaux ne sont pas les seuls à être inquiets des mesures prévues dans le prochain PLFSS. C’est toute la chaîne du médicament qui se dit fragilisée par les dispositions envisagées par le gouvernement. La Chambre syndicale de la répartition pharmaceutique (CSRP) estime ainsi que les mesures de baisses de prix des médicaments se traduiront par une diminution des ressources des entreprises de la répartition d’au moins 50 millions d’euros. « Cette baisse continue place aujourd’hui les grossistes-répartiteurs dans une situation économique critique, déplore la CSRP. Or l’approvisionnement des officines repose sur la capacité des répartiteurs à assurer leurs missions de service public. »
Le LEEM (Les entreprises du médicament) juge de son côté disproportionné le poids des mesures de régulation pesant sur le médicament. Ce qui aura effet, selon lui, de paralyser les performances industrielles de la France dans les sciences du vivant. Un paradoxe pour le LEEM, à l’heure où le président de la République appelle à une mobilisation de tous pour la croissance et l’emploi.
Le GEMME, qui regroupe la plupart des fabricants de génériques, dénonce également l’ampleur des baisses de prix programmées pour 2016. Pour l’association, « le médicament générique ne doit pas contribuer aux mesures d’économies dans une proportion plus importante que sa part dans les dépenses de l’assurance-maladie ».
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