Depuis hier, les infirmiers en pratique avancée (IPA) sont fixés sur leur rémunération : après un forfait d'inclusion de 20 euros, elle sera au minimum de 157 euros par an et par patient.
Détenteurs d’un diplôme d’État de niveau Master, les infirmiers en pratique avancée (IPA) se voient essentiellement confier la prise en charge des patients chroniques. C’est à ce titre qu’ils disposent de compétences élargies par rapport à celles des infirmiers, dont la réalisation d’un examen clinique, l’adaptation du suivi du patient en fonction des résultats, mais aussi la prescription de médicaments non soumis à prescription médicale obligatoire pour les pathologies fixées par décret, de dispositifs médicaux ou d’examens de biologie dont la liste est également fixée par arrêté. Ils sont également habilités à renouveler, en les adaptant si besoin, les prescriptions médicales pour les pathologies dont ils assurent le suivi.
Pour l’ensemble de ces missions, l’assurance-maladie et les deux syndicats représentatifs de la profession (FNI et SNIIL*), ont convenu d'un forfait unique de 20 euros accordé pour vérifier l’éligibilité du patient au suivi par IPA, ainsi que de quatre forfaits de suivi facturables par an, sous condition d’un contact minimum par trimestre. Ces forfaits (58,90 euros pour le premier trimestre puis de 32,70 euros pour chacun des trois suivants) valorisent toutes les interventions réalisées par l’IPA, soit 157 euros par an et par patient. À noter que les trois derniers contacts pourront être réalisés à distance par vidéotransmission. Une majoration de 3,90 euros est prévue en raison de l’âge (moins de trois ans, plus de 80 ans).
Par ailleurs, les IPA toucheront entre 400 et 1 120 euros par an au titre de la coordination avec les autres professionnels de santé et une aide au démarrage de leur activité de 27 000 euros échelonnée sur 2 ans, pourvu que 50 patients soient pris en charge la première année, 150 autres la deuxième année. Il a été considéré par les partenaires conventionnels qu’au-delà de 300 patients, la viabilité économique de l’activité est assurée et ne nécessite plus cette aide.
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