Les vaccins AstraZeneca ou Janssen (Johnson & Johnson) peuvent être administrés à toutes les personnes de 55 ans et plus ; et les vaccins Pfizer et Moderna à tous les plus de 60 ans dès vendredi, avec un délai allongé entre les deux doses.
À partir de ce lundi 12 avril, la vaccination est ouverte à toutes les personnes de 55 ans ou plus avec le vaccin AstraZeneca et bientôt celui de Janssen (filiale de Johnson & Johnson). « Pour cette nouvelle catégorie de population, nous invitons les personnes à se tourner en priorité vers leur médecin généraliste, les pharmaciens et infirmiers, plutôt que dans les centres de vaccination destinés aux plus de 70 ans », a précisé le ministère de la Santé. Les pharmaciens peuvent donc vacciner dès aujourd’hui la population de 55 ans et plus, sans pathologie particulière ni condition de comorbidité. Attention : cette vaccination s’effectue avec 2 doses pour le vaccin AstraZeneca et une seule dose pour le vaccin Janssen. Les premières commandes pour le vaccin Janssen sont à passer les 12 et 13 avril pour une livraison entre le 21 et le 22 avril.
Des nouveautés sont également à prendre en compte pour les vaccins Pfizer et Moderna qui, à partir du vendredi 16 avril, seront administrables chez toutes les personnes de 60 ans et plus, sans condition. De plus, à partir de mercredi 14 avril, les injections des doses de ces deux vaccins (Pfizer et Moderna) seront espacées de 42 jours, au lieu de 28 jours actuellement. Une nouvelle stratégie qui doit conduire « à accélérer les premières doses et faire gagner 1,8 million d'injections sur la seconde quinzaine de mai », détaille Olivier Véran.
Enfin, Olivier Véran a annoncé que fin avril, une expérimentation de distribution du vaccin Moderna en ville - aux pharmacies et aux médecins - sera menée en Moselle, où la circulation du variant sud-africain est importante (il représentait environ 35 % des cas détectés de Covid fin mars). Ce dispositif sera étendu en mai et généralisé en juin. La Haute Autorité de santé avait recommandé, dans un avis du 9 avril, de privilégier à ce stade en Moselle, la vaccination avec les vaccins pour lesquels on dispose de données en faveur du maintien d’un niveau élevé d’efficacité contre le variant sud-africain (vaccins Pfizer, Moderna et Janssen). « Dans le reste du territoire national, la proportion du variant sud-africain reste systématiquement inférieure à 20 %, et cela ne justifie pas d'y mettre en place, à ce stade, une stratégie différenciée de recours aux vaccins », conclut la HAS.
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