La mise en place de la dispensation protocolisée, telle qu’elle est prévue, c’est-à-dire conditionnée à un exercice conditionné, notamment à l’appartenance à une Communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS), pourrait s’avérer contreproductive. C’est le constat dressé par Grégory Tempremant, président de l’URPS pharmaciens de Hauts-de-France, lui-même président d’une CPTS et conseiller régional, dans un courrier à Agnès Buzyn, ministre de la santé, et Nicolas Revel, directeur-général de la CNAM. Il les alerte notamment des risques de nomadisme médical et de distorsion de concurrence qui pourraient sévir dans les territoires dépourvus de médecin, et par conséquent de CPTS.
Dispensation protocolisée et CPTS
Une fausse bonne idée
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Publié le 13/02/2020
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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