Grâce au concours « Parlez-nous télémédecine », des professionnels de santé, dont une pharmacienne de Fleury-Mérogis, ont témoigné en vidéo de leurs expériences sur cet outil de consultation à distance. Des trophées ont été remis aux lauréats, le 3 septembre, au ministère de la Santé.
Pour inciter les professionnels de santé à s'investir davantage dans la télémédecine, la Direction générale de l’offre de soins (DGOS) avait lancé, fin 2018, la première édition d'un concours intitulé : « Parlez-nous télémédecine ». Objectif : « montrer le dynamisme des professionnels, donner envie à d’autres de s’inspirer des projets et promouvoir le recours à cet outil ».
Pas moins de 35 vidéos, mettant à l’honneur 16 spécialités médicales (gériatrie, gynécologie, chirurgie, oncologie, pharmacie…) ont été envoyées à un jury national composé, notamment, de représentants du ministère de la Santé, de la Haute Autorité de santé (HAS) et de la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM). Cinq trophées et un prix spécial ont été décernés. Assistance médicale à procréation, plaies chroniques, télésurveillance en dialyse, téléconsultation à domicile pour les aînés, néphrologie… Les cinq projets primés reposent sur « une télémédecine simple, qui renforce l’accès aux soins, le lien avec le patient et la collaboration entre les professionnels » selon les mots de la DGOS.
Présente lors de la cérémonie de remise des trophées, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a rappelé l'importance d'adapter ses consultations à distance aux besoins des territoires. Alors que de nombreux officinaux (« voir article abonné ») attendent avec impatience la publication de l'arrêté ministériel définissant les conditions précises de rémunération, une pharmacienne installée à Fleury-Mérogis, dans l'Essonne, a témoigné, dans l'une des vidéos présentées, sur son expérience. Si près de la moitié de ses patients lui font part « de difficultés pour avoir accès aux professionnels de santé », elle voit dans cette technologie un excellent moyen d'« optimiser l'offre de soins, mais aussi de raccourcir la durée des traitements ». Entre décembre dernier et mars 2019, elle a ainsi réalisé « 470 téléconsultations ».
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