Faut-il commencer à pratiquer dès aujourd'hui la téléconsultation en officine ? Pas tout de suite, selon la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), qui incite ses adhérents à patienter : aucune rémunération n'est encore possible à l'heure actuelle.
Elément-clé du projet de loi Santé, la téléconsultation suscite l'intérêt de nombreux officinaux. Certains ont d'ores et déjà commencé à s'équiper, investissant parfois des montants non négligeables. Or la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) est fréquemment sollicitée sur les conditions de rémunération de la téléconsultation en officine. Dans un communiqué publié ce 21 juin, le syndicat indique que, « avant de se lancer, il est préférable d'attendre la publication de l'avenant n° 15 ». C'est cet avenant qui précisera en effet les modalités de mise en œuvre de ce nouveau service. Or l'avenant n° 15 attend toujours d'être publié au « Journal officiel ». Comme le rappelle donc la FSPF : « sans publication de l'avenant n° 15, vous ne serez pas rémunérés ».
La FSPF rappelle qu'une « participation forfaitaire de l'assurance-maladie est prévue pour l'achat de l'équipement : 1 125 euros la première année puis 350 euros les années suivantes ». Le temps passé par le pharmacien à l'organisation de ce service sera ensuite rémunéré en fonction du nombre de téléconsultations réalisées dans l'officine, avec un maximum de 400 euros par an (voir article « abonné »). En attendant la publication de l'avenant n° 15, la CNAM travaille avec les partenaires conventionnels et prépare une information destinée aux pharmaciens d'officine. Dans un autre communiqué daté du 21 juin, la FSPF précise enfin à ses adhérents, qui reçoivent déjà des ordonnances issues des consultations à distance, que ces dernières doivent être facturées à l'assurance-maladie de la même manière que celles établies en présence du patient.
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