La demande d'accord préalable en cas d'initiation de traitement est supprimée pour la rosuvastatine, mais reste en place pour l'ézétimibe seul ou en association.
La procédure d'accord préalable pour la prise en charge de la rosuvastatine (Crestor et génériques) en initiation de traitement est supprimée, selon une décision publiée au « Journal officiel » du 5 juin. Rappelons que l'accord préalable a été instauré en 2014 pour la rosuvastatine et l’ézétimibe en raison du caractère particulièrement coûteux de ces statines et du non-respect des recommandations des autorités de santé. Celles-ci indiquent de préférer la simvastsatine et l'atorvastatine en raison de leur coût efficacité, avec possibilité d’utiliser une autre statine en cas d’intolérance. Mais depuis, le prix de la rosuvastatine a diminué et des génériques ont fait leur apparition.
Ainsi, les professionnels de santé n'ont plus besoin de faire une démarche d’entente préalable pour que la rosuvastatine soit remboursée dans l'ensemble de ses indications (à l'exception du traitement des hypercholestérolémies chez les enfants de 6 à 9 ans, une indication non remboursable à ce jour).
En revanche, la demande d’accord préalable en initiation de traitement (c'est-à-dire dès lors que le patient ne s'est pas vu délivrer le médicament concerné depuis 6 mois) reste d’actualité pour l'ézétimibe seul (Ezetrol), ou en association (Inegy, Liptruzet).
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