Alors que le confinement a été prolongé jusqu'au 14 février en Allemagne, le port de masques médicaux (chirurgicaux ou FFP2) est désormais obligatoire dans les transports en commun, les entreprises, ou encore dans les commerces.
La chancelière allemande, Angela Merkel, n'a pas souhaité aller aussi loin que le gouvernement régional de Bavière qui impose, depuis ce lundi, le port du masque FFP2 dans les lieux clos. Dans toute l'Allemagne en revanche, les masques en tissu, quelle que soit leur catégorie, n'ont plus droit de cité dans les lieux fermés accueillant du public, du moins ceux qui ont pu rester ouverts depuis la mise en place du confinement décrété à la mi-décembre outre-Rhin (les restaurants, écoles, crèches cinémas, ou encore commerces « non essentiels » sont fermés jusqu'à la mi-février). Près de 34 millions d'Allemands, considérés comme prioritaires, vont recevoir des bons par leur caisse d'assurance-maladie qu'ils pourront échanger en pharmacie contre un lot de 12 masques FFP2. Les bénéficiaires devront tout de même payer un reste à charge de deux euros pour récupérer ces masques.
Beaucoup plus coûteux que les masques chirurgicaux (entre 2 et 5 euros pièce en Allemagne), les masques FFP2 sont de plus en plus plébiscités par les Allemands, avec tout de même des disparités selon les Länder. Un comportement qui s'explique par l'inquiétude générée par l'émergence de nouveaux variants plus contagieux du coronavirus. C'est justement la propagation du variant britannique du SARS-CoV-2 qui a conduit au prolongement du confinement et à un changement de doctrine sur les types de masques utilisés par la population.
Alors qu'en France, le Haut Conseil de la santé publique et le ministre de la Santé ont simplement déconseillé d'utiliser les masques en tissu les moins performants, la volonté d'imposer le seul masque FFP2 dans les lieux clos, comme l'a fait la Bavière, ne fait pas l'unanimité au sein de la communauté scientifique. Certains médecins ont notamment alerté sur le risque de voir ces masques portés de manière inadéquate ou bien être réutilisés plusieurs fois, attitudes qui seraient contre-productives sur le plan sanitaire.
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