L’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) déplore que les pharmaciens ne fassent pas partie du plan anti-déserts médicaux du gouvernement.
Le Premier ministre Édouard Philippe et la ministre de la Santé Agnès Buzyn ont profité de leur visite d’une maison de santé à Châlus (Haute-Vienne), vendredi dernier, pour présenter leur plan de lutte contre les déserts médicaux. Un plan qui mise essentiellement sur les médecins et les infirmiers, et qui fait totalement l’impasse sur les pharmaciens, déplore Gilles Bonnefond, président de l’USPO.
« Je suis choqué de cet oubli, insiste-t-il. Notre profession est présente sur tous les territoires et est complémentaire des médecins, alors que les infirmiers, même si leur rôle est essentiel, ne voient que 8 % des patients. » Porte d’entrée de la télémédecine, accompagnement et suivi des patients chroniques et fragiles, compétence, la profession possède pourtant de nombreux atouts, affirme le président de l’USPO. « Relations avec l’hôpital, gestion de la sortie hospitalière des malades, mise en place de suivi de patients : comment peut-on imaginer réaliser toutes ses tâches sans les pharmaciens », lance Gilles Bonnefond.
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