Le 21 novembre, les pharmaciens sont appelés à rejoindre les étudiants dans la rue pour faire entendre leurs revendications : l'ouverture rapide des négociations avec l'assurance-maladie, la revalorisation des honoraires et la mise en place de la réforme du 3e cycle des études de pharmacie (R3C). Des actions seront menées dans 11 villes.
Cette mobilisation générale souhaitée par les syndicats de pharmaciens, les représentants des groupements et l'Association nationale des étudiants en pharmacie de France (ANEPF) va prendre différentes formes. Étudiants et pharmaciens pourront se rendre dans l'un des onze « centres de mobilisation » pour faire entendre leur voix dans la rue. Ces lieux de mobilisation sont situés à Caen, Limoges, Montpellier, Toulouse, Marseille, Bordeaux, Grenoble, Dijon, Nancy, Nantes et Paris. Dans certaines de ces villes, il s'agira de rassemblements statiques devant les universités. Dans d'autres, comme dans la capitale, des marches seront organisées. À Paris, un cortège partira le 21 novembre à 14 heures, avec comme point de départ la faculté de pharmacie de l'université Paris V. Cette marche doit s'achever devant le ministère de la Santé. Objectif : faire en sorte qu'une délégation soit reçue par le ministre pour rappeler, une nouvelle fois, l'ensemble des revendications communes aux pharmaciens et aux étudiants.
Les pharmaciens souhaitant se mobiliser hors de la capitale sont invités à solliciter leur syndicat départemental pour plus de précisions sur les actions menées en région. Enfin, les pharmaciens qui ne pourront se déplacer auront la possibilité de montrer leur soutien au sein même de l'officine, en téléchargeant et en imprimant l'affiche envoyée cette semaine par les syndicats. Dès ce lundi, les officinaux recevront également par mail une pétition, qu'ils pourront faire signer à leurs patients.
Comme le souligne Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), les titulaires sont invités à se mobiliser ce mardi mais il n'est aucunement question de fermer les pharmacies pendant une journée entière. « Nous ne voulons pas de fermetures d'officines. Il ne faut pas d'actions qui pénalisent les patients. Au contraire, nous voulons avoir les patients avec nous », insiste Philippe Besset. Président de l'Union des syndicats de pharmaciens d'officine (USPO), Pierre-Olivier Variot appelle lui aussi les pharmaciens « à soutenir ce mouvement », d'autant que des événements récents, comme la réunion tenue ce mercredi au sujet de la réforme du 3e cycle des études de pharmacie, montrent qu'il reste du chemin à parcourir avant d'obtenir gain de cause. Selon l'avancée des discussions dans les prochaines semaines, notamment au sujet des négociations conventionnelles, d'autres actions de mobilisation pourraient être décidées en décembre, voire en janvier.
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