Les deux finalistes de l’élection présidentielle ont débattu hier soir dans un climat particulièrement tendu. La santé n’a fait l’objet que d’une courte séquence.
Les questions de santé ont été abordées très rapidement par les deux candidats à l’élection présidentielle lors du débat télévisé d’entre deux tours. Marine Le Pen a tout de même eu le temps de glisser qu’elle généraliserait la dispensation à l’unité des médicaments et baisserait le prix des spécialités pharmaceutiques. Un engagement jugé irréaliste par Emmanuel Macron qui fait remarquer à la candidate du Front national que 80 % des spécialités étant fabriquées hors de nos frontières, la taxe qu’elle souhaite appliquer sur les produits importés augmenterait mécaniquement les tarifs des médicaments. Marine Le Pen rétorque alors que le problème ne se posera pas dès lors que la production sera relocalisée en France, comme le propose d’ailleurs son allié (et futur Premier ministre si elle était élue), Nicolas Dupont-Aignan. Même s'il estime nécessaire de « booster » les laboratoires Français, Emmanuel Macron remarque qu'un quinquennat est trop court pour ramener 80 % de la production dans l'Hexagone.
Les deux finalistes s’accordent sur le fait d’améliorer la prise en charge de l’optique, des prothèses auditives et des soins dentaires. Pour y parvenir, le candidat d’En marche ! préconise de favoriser la concurrence entre les complémentaires, qui devront proposer trois contrats types afin de faciliter les comparaisons.
De son côté, la candidate du Front national a réitéré son souhait d'améliorer la protection sociale des Français et souligné qu’elle supprimerait l’aide médicale d’État (AME) pour les étrangers.
À noter qu'Emmanuel Macron n’a fait aucune allusion à la dispensation à l’unité ni à une quelconque concertation sur la vente de médicaments en GMS.
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