Olivier Bronchain, Hubert Olivier et Emmanuel Déchin, respectivement président, vice-président et délégué général de la Chambre syndicale de la répartition pharmaceutique (CSRP), ont été reçus lundi soir par la ministre de la Santé Agnès Buzyn.
Annoncée à l’agenda ministériel, cette rencontre fait suite aux différents amendements au projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2018 que la CSRP avait proposé, en particulier un amendement visant à sortir les médicaments génériques de l’assiette de la taxe sur le chiffre d’affaires des grossistes répartiteurs. « Mme Buzyn avait alors pris position contre ces propositions et avait annoncé qu’elle allait nous recevoir pour évoquer notre situation », explique Emmanuel Déchin. Cette entrevue a d’abord été l’occasion pour la CSRP de « présenter tout ce que fait la répartition en termes de santé publique », et de revenir sur la situation économique du secteur. L’occasion également d’appeler, à nouveau, à une refonte du système de rémunération de la répartition pharmaceutique (lire notre article « abonné »). « Nous souhaitons une forfaitisation de la rémunération afin de désensibiliser notre rémunération du prix fabricant, comme le fait la réforme de la rémunération des pharmaciens d’officine. Il n’est en effet pas logique d’être pénalisés par des baisses de prix qui ne nous visent pas », souligne Emmanuel Déchin.
La CSRP a le sentiment positif d’avoir été écoutée par la ministre de la Santé. Si aucune échéance n’a été fixée lors de cette rencontre, les grossistes-répartiteurs estiment qu’il faut « laisser le temps à la ministre et à son cabinet de s’approprier les problématiques de la répartition » et que « ce rendez-vous en appelle d’autres ».
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