Les syndicats de prestataires de santé à domicile (UNPDM, SNADOM, UPSADI, PSAD) demandent à leur tour une révision des mesures d'économies prévues dans le cadre du PLFSS 2020.
À l’instar de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) et d'autres organisations de professionnels de santé, les syndicats de prestataires de santé à domicile ont exprimé leur « incompréhension » au regard des objectifs du PLFSS 2 020. Les efforts économiques attendus menacent « la viabilité du secteur » estiment ainsi l'UNPDM, le SNADOM, l'UPSADI, et la Fédération des PSAD dans un communiqué commun. Les montants prévisionnels pour l'année prochaine « sont bien supérieurs à ceux que le secteur a difficilement été en mesure de livrer en 2019 », alertent ces syndicats qui demandent une « une révision collaborative pour établir un tableau d'économie réaliste, au bénéfice de l'efficience budgétaire, de la pérennité des acteurs du secteur et de la qualité de vie des patients ».
Les prestataires de santé à domicile ne cachent pas leur déception alors que des « engagements forts étaient ressortis d'une rencontre avec le cabinet ministériel de la Santé », en mai dernier. Évoquant aujourd'hui des « effets d'annonce », ils regrettent qu'aucune concertation n'ait précédé l'élaboration du PLFFS 2 020. En conclusion, ils souhaitent rappeler que le ministère de la Santé les avait, selon eux, « rassurés sur sa volonté de développer un modèle innovant de co-régulation » et demandent par conséquent que « Bercy en prenne acte et le traduise en chiffres financièrement supportables, via un mandat révisé ».
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