Les premiers résultats de l’expérimentation concernant les ondes électromagnétiques menée sur six communes pilotes montrent que les niveaux d’exposition des habitants sont « nettement inférieurs » à la réglementation. Le comité opérationnel chargé, par les ministères de la Santé et de l’Écologie, d’examiner la possibilité d’abaisser l’exposition des ondes émises par les antennes relais de téléphonie mobile vient de rendre les
résultats de la première phase d’expérimentation. Les six communes choisies (en Isère, Puy-de-Dôme, Haut-Rhin, Morbihan, Hauts-de-Seine) étaient « représentatives des principales configurations d’exposition » : territoires ruraux et urbains, plaine et montagne, bâtiment moderne et ancien. « Si les niveaux d’exposition mesurés peuvent varier selon l’environnement, le niveau médian reste faible, inférieur à 0,3 V/m. Cependant, quelques points, dits atypiques, montrent des niveaux plus importants pouvant atteindre jusqu’à 12 V/m. Ils sont, toutefois, nettement inférieurs aux 41 à 61 volts par mètre fixés par la réglementation française. » Ces résultats vont permettre de mieux évaluer l’exposition réelle des Français, indique la ministre de l’Écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet. La seconde phase de l’expérimentation, qui sera lancée en avril, vise à simuler un abaissement de puissance de l’exposition sur 16 communes volontaires. Elle devra être achevée à la fin de l’année. « Ces travaux sont très importants. Ils permettront de faire progresser les connaissances et je serai très attentive aux conséquences que nous pourrons tirer collectivement de cette expérimentation d’ici à quelques mois », a conlu la ministre. Elle a également annoncé que l’ANSES (Agence de sécurité de l’environnement) allait lancé, ce semestre, un appel à projets de recherche sur les radiofréquences de 2 millions d’euros.
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