L'avenant n° 12 précise les modalités pratiques de mise en œuvre à l’officine des bilans de médication qui seront rémunérés 60 euros par patient la première année, 20 euros l’année(s) suivante(s) en cas de continuité de traitement et 30 euros en cas de nouveaux traitements.
Cette fois, la FSPF a décidé de signer. Critique sur le volet économique de l’avenant n° 11, le syndicat se dit en effet favorable aux évolutions du métier envisagées par ce texte. D’autant qu’au cours des négociations, la FSPF a obtenu des avancées, tel que l’élargissement du bilan de médication aux médicaments non remboursables à prescription médicale obligatoire (PMO), aux ATU et aux médicaments de rétrocession hospitalière. Au total, la FSPF appelle « tous ses adhérents et, plus largement, l’ensemble des pharmaciens d’officine à s’investir dans ces bilans de médication et à saisir cette opportunité d’évolution de notre métier, dans l’intérêt des patients ».
De son côté, l’USPO a signé cet avenant n° 12 sans hésitation, ce texte s'inscrivant dans la continuité de l'avenant n° 11. Pour son président, Gilles Bonnefond, il est conforme aux recommandations de la Haute Autorité de santé et à l’accord conventionnel conclu cet été. « Le bilan de médication représente un élément d’évolution du métier, un facteur de croissance pour les officines, et confirme leur rôle important dans le parcours de soins des patients et dans la lutte contre le risque iatrogène en relation avec les médecins », estime Gilles Bonnefond.
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